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Euro (F)

La Russie étouffe l'Espagne, la Norvège fait le travail

, par Sterbik

La Russie s'impose largement face à l'Espagne en ouverture de l'Euro, Mandatory Credit © Uros Hocevar / kolektiff
Pour la première journée de l'Euro au Danemark, les équipes se sont mises en route avec plus ou moins de difficultés. L'Allemagne prend le meilleur sur Roumanie, la Russie domine l'Espagne. La Norvège déroule pendant que la Suède se fait peur. L'Euro a enfin débuté. Après des doutes suite au désengagement norvégien, le Danemark accueille la 14è édition de la compétition Européenne. Placé sous l'égide des protocoles sanitaires, la première journée a vu les groupes B&D entrer en lice. Et le moins que l'on puisse c'est que le démarrage a été plus ou moins compliqué. Avec des équipes impactées par la Covid, toutes ne commençaient pas sur un pied d'égalité.

Groupe B :

Pourtant, il fallait être en forme d'entrée pour le choc entre les vice-championnes du Monde et d'Europe. L'Espagne sans Barbosa, la Russie sans Viakhyreva et Sen. Le début est pourtant en faveur des Hispaniques. Avec l'avantage pris, après 10', elles sont 3 longueurs devant (5-8, 11'). Mais la jeunesse Russe va se réveiller. Avec un 3-0, auquel les espagnoles ont répondu, la Russie termine en trombe cette 1ère période. Avec plus de solidité défensive chez les russes, l'Espagne ne marquera pas pendant les 8 dernières minutes, tout en encaissant un 5-0. (13-11, MT). La seconde période va être du même acabit. Les Guerreras ne vont résister que 5min, avant de voir la Russie s'échapper. Grâce à une meilleure efficacité offensive et l'entrée d'Ana Sedoykina (9/20, 45%) dans les buts, l'écart se creuse progressivement. Les Espagnoles sont submergées, et la Russie va profiter jusqu'à la dernière seconde pour prendre un meilleur goal-average. Score final : 31-22, la Russie réussit son entrée, l'Espagne vient de griller un joker.
Petra Kudlackova réalise un gros match pour son équipe, Mandatory Credit © Uros Hocevar / kolektiff
Dans l'autre confrontation, le match aura été plus serré entre Suède et Tchéquie. Les deux équipes se rendent coup pour coup, même si les Suédoises prennent un petit avantage (7-5, 8'). Cet écart aurait pu servir de tremplin pour les aider à s'imposer. Mais, à l'instar des Roumaines (voir ci-dessous), les Tchèques sortent leur carte Petra Kudlackova (13/19, 33%). La gardienne permet à ses coéquipières de rester dans le match. Et alors que le match était parti sur des bases élevées en buts, elle aide son équipe à ne pas couler et même revenir à égalité à la pause (13-13, MT). Au retour des vestiaires, pleines de confiance, la République Tchèque prend quelques longueurs d'avance (14-17, 36'). Mais en face, la qualité suédoise commence à prendre le dessus. Les Tchèques débordées, subissent un 7-1 en 8minutes (21-18, 44'). Un coup fatal au moral, car avec un banc moins fourni, elles vont laisser la Suède garder la tête et ne plus la lâcher. Les Suédoises se seront fait peur, mais s'imposent 27-23. Une victoire toujours importante pour le moral et le comptable.

Groupe D :

Le match d'ouverture ne restera pas gravé dans les mémoires. La confrontation entre Roumanie et Allemagne pourra se défendre d'avoir fait avec les moyens du bord. Les Roumaines sont arrivées au Danemark avec des cas positifs de Covid-19, empêchant les entrainements jusqu'au match. Côté allemand, c'est le coach Henk Groener qui est resté à la maison. Sportivement, c'est les Allemandes qui démarrent sur les chapeaux de roues. Après 9 minutes de jeu, elles sont déjà devants par 5 buts (1-6, 10'). Burcea est obligé de poser un TM, son équipe est trop brouillonne. La circulation de balle manque de fluidité. Alors que la physionomie laissait à penser une voie royale pour l'Allemagne, elles se sont tiré une balle dans le pied. Laissant d'abord revenir Cristina Neagu et ses coéquipières (6-8, 18'), elles ont ensuite montré des faiblesses sur les attaques placées, mais retournent malgré tout devant à la pause (10-13, Mt). Le second acte voit les mêmes soucis. Sans solution, l'équipe d'Emily Bölk va même se trouver face un autre problème : Yuliya Dumanska (15/35, 43%). La gardienne roumaine garde son équipe à flot. Après avoir vu la Roumanie à hauteur, l'Allemagne réussit à reprendre un peu le large à l'entame du dernier quart d'heure (16-19, 47'). Le match semble être joué, mais Dumanska répond encore présent. Les dernières minutes laissent apparaître les allemandes dominatrices, mais pas le tableau des scores. Finalement, l'Allemagne va finir par s'imposer, sans la manière, mais l'important est les points. Score final : 19-22. Il faudra montrer autre chose pour espérer plus que le second tour, des deux côtés.
Nora Mork, Mandatory Credit © Jozo Cabraja / kolektiff
Pour l'autre rencontre du groupe, la Norvège n'a pas fait dans la demi-mesure face aux Polonaises. Les Norvégiennes, favorites du tournoi, l'ont montrées. La Pologne tente de faire jeu égal, en répondant aux nombreux assauts adverses. Mais ça n'aura duré qu'un peu plus de 15 minutes (9-8, 16'). Derrière, Nora Mork (6/7) et ses coéquipières déroulent leur partition. Elles profitent des moindres faiblesses pour creuser un premier écart pour la mi-temps (17-13, MT). La seconde période sera un copié-collé. La Norvège se permet déjà de faire jouer le banc. Les 10 buts d'écart sont atteints à 20 minutes du terme (23-13, 40'). Derrière c'est de la gestion. Et les Scandinaves s'imposent sans problème de +13. (35-22, SF).

Nolann Rock

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