LBE

Plusieurs joueuses nantaises soutiennent le médecin du club


On n’avait jamais vu autant de monde à une conférence de presse du Nantes Atlantique HB. Il faut dire que la situation était tendue, après un communiqué de l’AJPH (le syndicat des joueurs professionnels) faisant état de tests de grossesse réalisés sans consentement par un club de Ligue Butagaz Energie, qui a rapidement été identifié.

Si les déclarations du président nantais Arnaud Ponroy pendant ce point presse n’ont pas changé par rapport aux propos qu’il avait tenu à l’Equipe hier matin (“Oui, les tests ont été faits, non ils ne sont pas illégaux et n’ont pas été réalisés sans l’accord des joueuses” a-t-il notamment précisé), une partie de l’effectif s’était aussi déplacé pour manifester son soutien au médecin. Prenant la parole via la capitaine Léa Lignières et l’internationale tricoloe Camille Ayglon-Saurina, elles ont souligné avoir été reçues par le médecin du club avant de se voir remettre une ordonnance. Où figurait notamment le dosage de l’hormone Béta HCG, marqueur de grossesse. “On n’a pas toutes eu le réflexe de regarder ce qu’il y avait sur nos ordonnances” a reconnu la capitaine, avant de préciser qu’aucune des professionnelles n’avait découvert la teneur des tests sanguins réalisés lors de communication de l’AJPH, jeudi soir. Le docteur Belivet, référent régional en matière de maternité pour les sportives de haut niveau, aurait respecté le règlement de la FFHB, qui demande une liste d’examens à minima à chaque club en début de saison, tout en laissant la liberté aux médecins d’ajouter les tests qui leur sembleraient nécessaires.

Dans un communiqué, la Fédération française de handball (FFHB), qui “regrette le procédé de l’AJPH”, a rappelé que les médecins étaient libres de prescrire les examens qu’ils estiment nécessaires, tout en réclamant que “toute la lumière soit faite” à Nantes et rappelant à tous les médecins de club “l’obligation légale de recueillir un accord exprès, formel et préalable des athlètes pour prescrire un dosage hormonal Béta HCG”.

Kevin Domas

Pub Espace Pronos LFH

40 CommentairesPoster un commentaire

  1. yohoo - le 15 février 2020 à 10h27

    Si l’AJPH a été informée de cette affaire via certaines joueuses c’est bien qu’il y a eu un problème de communication entre une ou des joueuses et le médecin qui a donc sa part de responsabilité dans cette négligence. Ce serait bien de savoir ce qu’il en pense.

  2. House - le 15 février 2020 à 10h39

    C’est sûr que si le médecin s’est contenté de prescrire une ordonnance avec un dosage de l’hormone Beta HCG sans dire que ça correspondait à un test de grossesse et pourquoi il le faisait, ça laisse quand même songeur bien qu’il n’y ait probablement aucune mauvaise volonté derrière cette négligence

  3. Noah - le 15 février 2020 à 11h02

    Il y a quand un problème de cohérence : comment le médecin a t’il pu avoir l’accord obligatoire légal des joueuses pour préscrire une ordonnance avec le dosage de la fameuse hormone s’il n’a pas dit que ça correspondait à un test de grossesse ? Est-ce que toutes les femmes savent que le dosage de cette hormone correspond à un test de grossesse ? Je pense pas…

    Ça colle pas cette histoire et manifestement toutes les joueuses n’étaient pas présentes à cette conférence de presse donc rien ne dit que TOUTES les joueuses sont d’accord avec ça même si on peut supposer que la capitale s’approprie la parole de l’équipe. Le médecin n’était a priori pas présent non plus, dommage ça aurait été intéressant d’avoir sa version !

Afficher tous les commentaires

Laisser un commentaire

Champs requis *

En direct Voir toutes les brèves
HandNews utilise des cookies sur ce site. Avec votre consentement, nous les exploitons pour mesurer et analyser l'utilisation du site (cookies analytiques) et pour l'adapter à vos intérêts et usages (cookies de personnalisation en fonction de votre navigation et de votre navigateur).