LdC (M)
Paris termine sur une victoire !
Dans un gros duel, et grâce à la réussite de joueurs plus discrets hier, le Paris Saint-Germain a su trouver les ressources pour venir à bout de Veszprem.
"On va préparer ce match de la seule façon possible : pour le gagner, au sortir de la demi-finale de son équipe, Ferran Sole Sala était formel. Nous ne voulons pas rentrer à la maison avec deux défaites." En face, l'adversaire hongrois ne manque pas non plus de détermination après un duel acharné face à Kiel.
Contrairement à la veille, le début de match du PSG est compliqué. L'ex-parisien Rodrigo Corrales s'illustre d'entrée en arrêtant son ancien partenaire Mikkel Hansen sur pénalty, permettant aux siens de prendre l'avantage (3-0, 5'). C'est Nédim Rémili qui débloque le compteur français à la 6ème minute. En défense, Benoît Kounkoud se montre très actif à la pointe de la 5-1, mais les soucis de son équipe ne sont pas réglés et l'écart se maintient (6-3, 10').
Le réveil parisien
Après un début de match balbutiant, Prandi conserve la confiance de Raul Gonzales et va progressivement apporter plus de danger, avec de grandes courses centrales. S'il ne s'illustre pas au shoot, il va libérer des espaces à Kamil Syprzak à l'intérieur, et le sert à plusieurs reprises. De l'autre côté du terrain, Yann Genty, titularisé, se montre très précieux avec de grosses parades sur les pivots ou sur Marguc en contre-attaque. Avec un jeu offensif plus collectif, les joueurs de la capitale passent un 5-0 à leur adversaire et renversent la rencontre (7-9, 21'). Le temps mort de David Davis débouche sur une perte de balle, face à une défense française agressive. Derrière, Genty monte en puissance avec un double arrêt spectaculaire face à Kentin Mahé sur 7m (9 arrêts à 45% en première période). Et si les Français ont raté quelques immanquables durant la mi-temps, Ferran Sole Sala ne tremble pas face à son coéquipier en sélection au moment d'inscrire le +3 (MT : 11-14).
Prandi, fer de lance de l'attaque parisienne
Au retour des vestiaires, les partenaires de Mikkel Hansen parviennent à conserver leur avance, et l'allongent même à 4 unités sur une contre-attaque bien gérée par Dylan Nahi (14-18, 38'). Elohim Prandi, très utilisé, commence à allumer à 9 mètres, et s'offre deux missiles de loin pour maintenir son équipe devant à un quart d'heure du terme (17-21, 43'). L'ex-Nîmois continue son show, marque sur kung-fu puis sert brillamment Kounkoud sur l'aile pour mettre son équipe dans les meilleures dispositions au début du money time (21-26, 49').
Après le temps mort hongrois, Cupara sort un monstrueux triple arrêt, terminant sur un pénalty de Sole, mais Genty lui répond sur l'action suivante. Nenadic puis Marguc rapprochent leur équipe à 3 buts, mais Mikkel Hansen, d'un puissant tir à la hanche, remet les siens en sécurité à 5 minutes de la sirène (23-28, 55'). Les champions de France l'emportent finalement de 5 longueurs, et pourront se satisfaire d'avoir pu travailler sur d'autres atouts dans cette seconde rencontre européenne (SF : 26-31). On soulignera l'exceptionnelle performance de Maté Lékai durant la seconde période. Face à lui, Paris n'a pas trouvé la solution, et le demi-centre hongrois s'est régalé avec 9 buts à 100% de réussite.
A Cologne, Antoine Piollat