CDM (F)
La France largement vainqueur contre la Russie
Pour son dernier match de groupe, la France a dominé la Russie (28-33) . Grâce à une grosse performance défense, les Bleues s'adjugent la première place avant de filer en quart mercredi.
Les matchs s'enchainent et le résultat reste le même pour les Françaises. Ce n'est pas la Russie, en lutte pour la première place du groupe, qui dira le contraire. Avec une défense hermétique à toute offensive adverse, la France a disposé petit à petit d'une équipe tsar à court de solution. Devant Pauletta Foppa, divinement servie et inarrêtable, et ses partenaires ont fait le travail après un temps de mise au point. Elles repartent invaincues et à la première place du groupe avant les quarts mercredi.
Une défense de fer
C'est peut-être le contenu qui est moins constant côté français. Et ce même au cours d'une même période. Les Bleues démarrent avec une spécialité bien à elles : mettre en valeur la gardienne adverse. Anastasia Lagina ne s'est pas privée d'en profiter pour sortir une double parade d'entrée. Derrière, Illarionova a asséné un premier coup pour donner un petit avantage aux Russes (5-2, 7'). Mais si Olivier Krumbholz peut se reposer sur un point, c'est sa défense. Menée par une Béatrice Edwige impériale et à la mène du mur bleue, elle a bloqué toutes les tentatives adverses. À force de récupérer des ballons, Pineau, après une longue séquence, a déclenché un tir à la hanche pour remettre les deux pays à niveau (6-6, 12'). Le temps-fort est clairement côté français. Mais les problèmes d'efficacité en attaque rodent encore un peu et la France n'est pas arrivée à totalement se détacher. Jamais trop devant au score, le technicien lorrain a posé son temps-mort. De quoi donner un nouveau souffle à son équipe qui s'est montrée irrésistible. Notamment Pauletta Foppa. Servie sur un plateau, la pivot s'est délectée des caviars pour creuser l'écart. À la pause, la France est rentrée logiquement en tête (12-17, MT).Une deuxième période maitrisée
La reprise du jeu n'a pas semblé perturbé la dynamique. Même si la France a encaissé des buts dans ses cages vides à cause de l'expulsion d'Edwige, elle n'a pas été inquiétée au tableau d'affichage. L'attaque a continué de trouver des solutions dans une défense friable. Quand, de l'autre côté, les Russes ont dû s'y prendre à plusieurs reprises pour que Mikhailichenko mettent la balle au fond des filets (16-21, 37'). La Russie est obligée de poser un nouveau temps-mort peu de temps après la reprise (16-22, 39'). Mais rien n'y change. En meneuse de jeu dans un grand soir, Zaadi s'est jouée une nouvelle fois de la défense pour finir à 6m avec un petit lob imparable après un un contre un dévastateur. Sur le banc, Krumbholz avait décidé de faire beaucoup de rotation. Déjà en première, l'effectif a beaucoup tourné. Avec un bel avantage au score, il a continué de faire souffler ses joueuses à l'approche des matchs à enjeux. Pour le dernier quart d'heure, le sort de la rencontre était déjà jeté (18-27, 46'). Les Bleues n'ont eu qu'à gérer leur fin de match, malgré un petit trou d'air sans conséquence. Tout le monde a pu participé à la soirée, même Orlane Kanor, fraichement arrivée en Espagne. Dans les cages, Glauser et Darleux ont pu jouer une période chacune. L'équipe a pris ainsi un maximum de confiance à la fin de ces phases de groupes. La France termine logiquement à la première place après cette large victoire (28-33, SF). Mais les choses vont se corser mercredi, face à la Suède. Un adversaire également invaincu, et qui sera prêt au combat pour une place en demi-finale. Aux Françaises d'être prêtes également.À Granollers, Nolann ROCK