
Guillaume Gille (France) / Crédit photo : K. Domas / Panoramic
Depuis l’arrivée de Guillaume Gille, joueurs et staff de l’équipe de France ont instauré un “conseil de jeu”. Mettant en lumière un managérat plus participatif.
Fini le temps où, en équipe de France, on avait le sélectionneur d’un côté et les joueurs de l’autre, l’un donnant les consignes pour que les autres les appliquent. Tout ceci, c’est révolu. A son arrivée, Guillaume Gille a choisi, entre autres changements, d’instaurer un “conseil de jeu”, afin de mettre en commun les énergies pour résoudre les problèmes tactiques. Si l’idée n’est pas nouvelle, l’ancien adjoint de Didier Dinart a choisi de ritualiser cette réunion, au point d’en faire un point quotidien. L’idée est “de responsabiliser les joueurs au moyen de cette petite réunion, qui permet aux uns et aux autres de partager leurs convictions.” Si le petit cérémonial est en place depuis la préparation et les deux matchs face à la Serbie, les membres du groupe France, staff comme joueurs, tiennent résolument à en dire le moins possible. Impossible, par exemple, de savoir qui en fait partie. “Une petite dizaine de joueurs” glisse Kentin Mahé, qui y a sa place, tout comme Luka Karabatic, le capitaine Mickaël Guigou et, on s’en doute, une bonne partie des joueurs régulièrement alignés sur le terrain (Nédim Rémili, Ludovic Fabregas…). “C’est un truc qui nous appartient, on préfère garder ça pour nous. Cela permet un échange plus clair et plus facile avec le staff, pour recentrer les idées autour d’une dizaine de personnes” continue Luka Karabatic.
“Ca participe au bon état d’esprit”

Michael Guigou (France) Dika Mem (France) Guillaume Gille (France) / Crédit photo : K. Domas / Panoramic
Ce conseil de jeu serait, en quelque sorte, un conseil des sages tourné uniquement vers le terrain, avec pour but de synthétiser au maximum les informations avant la séance vidéo, généralement prévue l’après-midi avant la rencontre. “Ca fait avancer les choses, c’est un plus mais ça ne révolutionne pas le handball non plus” sourit Valentin Porte, soucieux comme tous ses coéquipiers de ne pas en dire trop. “Ce n’est pas un secret, il fait partie de notre organisation. Il n’y a rien de dément ou de très novateur mais on a formalisé le rendez-vous. Ca participe à l’état d’esprit, à la communication et on sent que, sur tous ces aspects-là, les joueurs s’investissent beaucoup” continue Gille, dont les temps-morts en match sont finalement un prolongement presque naturel de ces moments d’échanges, dans un salon de l’hôtel. On voit ainsi Nédim Rémili très impliqué dans l’annonce des enclenchements, tandis que Kentin Mahé n’hésite pas à replacer ses coéquipiers. Et les résultats suivent, confortant Guillaume Gille dans son idée qu’en impliquant les joueurs dans un projet, il est d’autant plus facile d’obtenir leur adhésion. “Ces conseils amènent beaucoup de sens et de choses au sein du groupe et participent, à un certain degré, au bon état d’esprit qui règne dans le groupe France” termine Gille, sans doute pas mécontent de son initiative, et pas près d’y renoncer. Comme dirait Valentin Porte : “Maintenant que c’est en place et que ça marche, on ne change pas une équipe qui gagne”.
Kevin Domas
Bonjour
Si on part du principe que seul on va plus vite mais qu'ensemble on va plus loin c'est une bonne manière de manager une équipe.
En fait, c'est la méthode Onesta sans les experts, il faut voir ce que ça donne sur la durée.
Ceci dit, je suis plutôt pour qu'il y ait un coach technicien sur un banc plutôt qu'un coach animateur… après l'un n'empêche pas l'autre et s'il a les deux casquettes ce sera parfait. et l' EDF gagnera des titres.
Sympa ton pseudo tu as Insta ?
Bonjour
Non cher Greg, je n'ai pas Insta… pas plus que je ne porte de culotte à l'instant ou je vous réponds.
Bon fantasme et dormez bien.