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Mondial U21 (M)

Les Bleuets sortis par les Îles Féroé au bout du suspense !

, par Isakovic

Oli Mittun

Cruelle désillusion pour l’équipe de France U21, battue d’un souffle (28-27) par les Îles Féroé lors de la dernière journée du tour principal du Mondial junior. Les Nordiques, portés par un Oli Mittun étincelant, décrochent leur deuxième qualification consécutive pour les quarts de finale.

Il aura manqué un souffle, un tir, une défense… Quelque chose. Pourtant bien lancée dans cette rencontre couperet après un premier acte solide, l’équipe de France U21 a fini par céder face à l’incroyable force de caractère des Îles Féroé, qui ont renversé les Bleuets dans le money-time (28-27) pour s’offrir une qualification historique en quart de finale.

Oli Mittun sacré MVP du match

Le début de match avait pourtant laissé entrevoir de belles promesses. Après un premier quart d’heure intense, les hommes de Guillaume Joli s’étaient détachés grâce à un 7-1 infligé aux Féringiens, porté par un Naël Tighiouart tranchant (3 buts dans cette séquence). Mais les Nordiques n’ont jamais abdiqué, et Oli Mittun, leur maestro déjà meilleur buteur de la phase de groupes, a petit à petit mis la main sur le jeu. Avec 4 buts et 5 passes dès le premier acte, le demi-centre de GOG Gudme a permis à son équipe de rester dans le match malgré les assauts tricolores.

Les Bleus ont résisté mais en vain

La deuxième période a d’abord souri à la France, qui reprenait trois longueurs d’avance (20-17) grâce à une belle entame défensive et aux arrêts de Romann Carle, auteur d’une entrée remarquable dans les cages (42% d’arrêts à son pic). Mais comme un symbole, les jeunes Féringiens n’ont jamais lâché. Mittun a accéléré, alternant exploits individuels et passes millimétrées, pour ramener les siens à hauteur à dix minutes du terme.

La fin de match fut irrespirable. Alors que la France ne trouvait plus la faille (un seul but inscrit dans les 11 dernières minutes), les Féringiens ont signé un dernier coup de théâtre : deux buts et deux assists de Mittun dans les ultimes instants, dont celui du but de la victoire à moins d’une minute de la sirène. Le dernier tir tricolore ne trouvera pas la cible.

Avec cette troisième victoire en quatre matchs, les Îles Féroé rejoignent les quarts, tout comme le Danemark, vainqueur de la Roumanie plus tôt. La rencontre entre les deux voisins nordiques décidera du leader du groupe mardi. Les Bleuets ne verront donc pas les 1/4 de finales et affronteront mardi soir la Roumanie dans un match sans réel intérêt.

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Pays Aix UC

Sam. 7 Juin.

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Montpellier HB

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Philippemhb
Philippemhb
23 jours il y a

Pas très glorieux cette défaite contre un pays qui compte 56000 habitants…!

Pikor
Pikor
22 jours il y a

Salut,
Un article récent évoquait la formation danoise. Nous avions débattu sur la comparaison avec celle de la France. Sans parler forcément d’urgence, les résultats jeunes commencent à inquiéter. Je veux bien que les Féroé sortent un ou deux talents mais delà à ne pas atteindre les quarts face à un pays émergeant…
Jusqu’ici on rivalisait avec l’Espagne l’allemagne et les pays nordiques. Ceux de l’est étaient un poil en dessous. Maintenant, s’ajoutent le Portugal (et son excellente formation) l’Egypte et donc les Féroé. Il serait temps de revoir les fondamentaux du jeu collectif. Si les bleuets n’ont mis qu’un but lors des 11 dernières minutes c’est qu’il n’y avait plus de solutions individuelles et peut être aussi physiques. Le seul yago ne fait pas un plan de jeu. Y’a du pain sur la planches !

parnasse
parnasse
22 jours il y a

il y a urgence !!! dans 4 ou 5 ans qui remplacera les fabregas, mem, remili et à un degré moindre prandi, minne, tournat ??? la dernière grosse génération c’est 98, là les 2004 sont mauvais depuis le début de leur histoire internationale, surtout aucun joueur n’émerge et semble avoir le niveau pour intégrer les A et le pire c’est que ça n’a pas l’air d’être mieux pour les 2006. d’où vient le problème de la formation ? déjà peut être trop d’anciens joueurs à la tête des sélections sans expérience d’entraineur, je pense aux Joly, delattre G Gille karaboué et consorts. il serait peut être temps de remettre les formateurs besogneux des clubs à l’honneur. si on prend le poste de gardien par exemple, nous souffrons de la comparaison avec les grands pays de hand, normal car apparemment il n’y a que 2 clubs en france qui forment des gardiens sélestat et montpellier…

martial
martial
22 jours il y a

Je me demande si paradoxalement le fait d’avoir un grand nombre de gamins à trier dans notre système fédéral n’est pas devenu un handicap. En effet (et on a eu ce souci avec le football), le système à la française s’appuie au niveau départemental/régional – que je côtoie d’assez près en tant qu’éducateurs de jeunes – sur la recherche frénétique de « profils » essentiellement assis sur une dimension biométrique ou physique (taille, poids, jump, etc) au détriment parfois de la recherche de « joueurs » fins, caractéristiques, déstabilisants, inspirés. Le pari fait par le système est que les « profils » deviendront des joueurs…. et que les « joueurs » ne suffisent pas à faire des internationaux s’ils ne sont pas « dans les profils ». De fait, nous nous privons sûrement de potentiels créatifs et de jeu qui sont découragés par notre processus de sélection alors que sur un réservoir plus petit ces profils sont encouragés. C’est ainsi que je me représente la supériorité ponctuelle des Féroé, on le voit avec leurs demi-centres géniaux…
Pour le Danemark, là encore, la sélection est moins tournée exclusivement vers le potentiel physique ou le profil biométrique (de fait, le Danois n’est pas petit petit, ce qui aide bien) mais sur une approche qui mêle l’individu (ses qualités, au centre de toute façon) et sa « justesse » ou son « apport dynamique » à un collectif. En gros, est-ce que mon type est capable de faire le boulot seul ou est-ce qu’il va amener un plus de justesse/vitesse dans une exécution de schéma d’ensemble ? La France va ainsi chercher des éléments un par un puis les assembler alors que le Danemark va chercher des éléments d’assemblage pour gagner en intensité « de flux ». Je ne vais pas dire que le système français est idiot (il donne Mem, Remili par exemple) mais il ne peut pas donner le même résultat… et devient « muet » quand les potentiels qu’on ciblait s’avèrent juste excellents et pas exceptionnels ou surnaturels (comme Mem). Notre succès dépend trop fortement de la détection de joueurs hors norme individuellement et pas de la construction d’un groupe. Mais je crois que les consignes récentes ont été réajustées un peu.

CoachFab44
CoachFab44
22 jours il y a
Répondre à  martial

En phase avec ce que tu décris. J’ajouterai seulement que j’ai l’impression que ce phénomène a déjà été pris en compte chez les filles (par choix ou par défaut je ne sais pas)

parnasse
parnasse
22 jours il y a
Répondre à  martial

il faudrait déjà imposer un quota de joueurs formés en France dans les équipes de D1. l’équipe de france de rugby prenait 60 points contre la NZ il y a 10 ans, ils ont mis le système des JIFFS, on voit le résultat aujourd’hui. je suis persuadé que s’il y avait moins d’étrangers dans les 2 grands championnats allemagne et france, les équipes nationales de ces 2 pays seraient meilleures. quand on voit des clubs comme limoges qui ont 6 joueurs pro français sur sur effectif de 15 (je viens de vérifier) c’est un problème. il faudrait imposer 10 joueurs français ou formés en France sur une feuille de match de 16. avec ce système, tous les joueurs présents avec les moins de 21 qui viennent de perdre contre les féroés auraient tous 1 saison de plus d’expérience en D1 et n’auraient certainement pas perdus ce match

Jack44
Jack44
22 jours il y a
Répondre à  parnasse

Même si tu as en partie raison, c’est plus complexe. A-t-on le potentiel pour avoir 10*16 joueurs français pour évoluer au plus haut niveau ? Et on empêche les meilleurs d’aller à l’étranger, comme cela était le cas dans les années 80 (tu pas, tu ne joues plus en EDF) ?. Non bien sûr.
Et financièrement ? si tu as obligation de prendre des joueurs français, tu risques d’avoir des exigences financières à la hausse. Un joueur correct dont tu auras besoin pour faire le 10ième te couteras peut-être plus qu’un bon joueur espagnol ou croate.
Autre risque, que les tops français soit concentrés sur les 3 clubs du top championnat.
Alors, oui, il faut réfléchir sur les profils, sur les savoir faire, sur les entraineurs en EDF. Tout les fils de qu’on voit surgir dans les équipes jeunes le sont-ils sur le talent ? Sur quoi se font les choix ? Perdre de plus en plus régulièrement contre les Portugais, les Egyptiens, les Espagnols, les Danois, les Suédois, et maintenant les Féroéiens en jeune doit nous (M. Bana ) faire prendre conscience que quelque chose ne marche pas. Ah, j’oubliais, nous avons battu, sans trembler le Marco et le Mexique !

Pikor
Pikor
21 jours il y a
Répondre à  martial

Belle analyse Martial.
J’ai été moi aussi surpris par cette notion de « profils » que j’ai découvert avec mes gamins après avoir pris un long recul avec le hand. Je voyais des jeunes pétris de talent ne pas être détectés car on « ne les intégrait pas » dans une logique d’avenir. Trop petit, trop maigre, trop nonchalant…et qui changent physiquement évidemment à 15/16 ans mais sont sortis d’eux même du système en s’apercevant que des bourrins ont pris leur place. Bref dès les sélections départementales on cantonne le jeune. Le regretté « Grand » souhaitait un retour à la spontanéité, au plaisir plutôt qu’un hand programmé, aseptisé…robotisé. Et puis surtout le niveau de jeu en sélection (dép, ligue) me navre. Aucune intelligence de jeu, aucune prise de risque, des mouvements vus et rerevus. Il y a pourtant dans des clubs, des personnes de bonnes volonté et de qualite avec un esprit hand et un soucis de faire jouer son équipe ensemble. Retournons vers eux, vers les fondamentaux.
(Je vais me prendre un Okay Boomer 😄)

Dernière modification le 21 jours il y a par Pikor
sysiphe
sysiphe
17 jours il y a
Répondre à  martial

Je pense qu’on le vit tous. Les choix dans les sélections jeunes sont effectivement tranchés sur des « profils ». Même face à des performances et stats qui mettent en défaut les choix, le système a toujours raison face au réel.
L’individualisme y est poussé à l’extrême, la docilité aussi. Les originaux, les imprevisibles, les têtes dures sont le plus souvent écartés même en performant. On veut des tigres sur le terrain et des agneaux dès qu’on met un pied en dehors du terrain. Faire son trou en s’exprimant réellement est difficile, les notions de plaisir, de collectif, d’imprevisibilité, de la vitesse ont reculé. Quand on voit la qualité du jeu danois on ne peut que constater que une façon de s’y prendre radicalement différente sur l’approche du collectif.
Quand on voit les 30 ans des champions du monde, ce que des personnages comme Lathoud on apporté, aujourd’hui dans le handball tout est lisse.
Sur la formation, des entraineurs, jeunes souvent apportent de nouvelles choses, mais le contraste avec les pôles est étonnant. Pas une séance de video en plusieurs années bien souvent. Comment développer la réflexivité, comme développer l’analyse du jeu ? On ne prête même pas attention à ceux qui sont au bord du très haut niveau. Rien n’est fait pour leur trouver une solution à l’étranger justement alors que nos championnats sont eux très multinationaux. Si on était fier de notre formation et il est vrai au regard de nos résultats en A qu’on peut l’être, on devrait avoir des jeunes prisés dans les autres championnats en centre de formation. Les sections sportives se développent aucune ou presque n’est erasmus + alors que dans bien d’autres sports collectifs c’est le cas. Pour ne rien arranger, le handball français est pauvre fait ce qu’il peut pour développer les partenaires mais la plus part des clubs s’y prennent mal, avec une vision des « Clubs VIP » à l’ancienne pour nombre d’entre eux. Le sport de haut niveau est devenu un secteur économique important, il a ses innovations, il peut croiser les expériences avec d’autres secteurs économiques, tisser des liens économiques autrement qu’en offrant des amuse bouches. Le top 3-4 du championnat fait exception et quelques clubs formateurs d’excellence sorte du lot.

djouniordasouza
djouniordasouza
22 jours il y a

J’ai pu voir le match, il y a de bonnes choses, notamment Olí Mittún contenu sur pas mal d’actions (même s’il en aboutit aussi pas mal).
Mais ce qui blesse, c’est le nombre de pertes de balles sur des incompréhensions ou un manque d’idées en attaque.

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