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Le rouleau compresseur parisien écrase Porto
Le Paris Saint-Germain a remporté sa troisième victoire en Champions League face à Porto ce soir (33:19). Grâce à une première période historique.
Historique. En n'encaissant que quatre buts en trente minutes, et aucun en un quart d'heure, le Paris Saint-Germain est entré dans les annales de la Champions League. Seules sept équipes avaient réalisé une telle performance en vingt-cinq ans. Dans le sillage d'un Vincent Gérard étincelant, auteur de neuf parades à 60% de réussite, Paris a écrasé une équipe de Porto méconnaissable, au point de la faire complètement déjouer. Que ce soit à six ou à sept, les Portugais n'ont jamais trouvé la clé du coffre-fort de Coubertin, impuissants devant une telle solidité défensive..."C'est certainement la pire mi-temps à laquelle j'ai pris part" a commenté le coach de Porto Magnus Andersson, qui a vu ses joueurs perdre les pédales, balançant quelques ballons en touche. Et comme, de l'autre côté du terrain, Nédim Rémili, Nikola Karabatic et Mikkel Hansen enfilaient les buts comme des perles, le score grandissait, à la faveur d'une séquence sans encaisser de but de seize minutes. A 18 à 4 à la pause, il n'y avait déjà plus de match.
Paris ne s'est même pas offert de répit en deuxième période, conservant son avantage malgré les rotations orchestrées par Raul Gonzalez. Yann Genty réalisait, lui aussi, quelques parades de grande classe, tandis que Kamil Syprzak en profitait pour terminer meilleur buteur de la rencontre, avec huit réalisations. Donnant à l'ensemble un petit air de soirée parfaite. "La première période a été incroyable, on a très bien joué en défense et Vincent a tout arrêté. Mais on sait que ce ne sont que deux points, on s'attend à un tout autre match la semaine prochaine à Porto" anticipait quant à lui Nédim Rémili. Ce soir, les 200 supporters portugais n'ont pas réussi à éviter le naufrage à leurs favoris. A voir si, à quelques milliers de plus, ils peuvent leur éviter de rentrer dans l'histoire, dans le mauvais sens du terme.
Kevin Domas