LdC (M)
Paris a plus d'un pied en quarts de finale
Face à une équipe de Celje rapidement privée de son maître à jouer Josip Sarac, Paris s'est baladé pour ce huitième de finale aller de la Ligue des champions (24-37). Le PSG a quasiment validé sa qualification avant le retour à Coubertin, la semaine prochaine.
C'est ce qu'on appelle un match maîtrisé de la tête et des épaules. Le Paris Saint-Germain, en déplacement à Celje pour les huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, partait favori, et visait un succès suffisamment confortable pour pouvoir aborder le retour à domicile de la manière la plus sereine possible. Mais, même privés de Mikkel Hansen, et avec seulement quatre jours de préparation suite à la quarantaine imposée à l'effectif parisien la semaine dernière, les Parisiens se sont rendus la tâche encore plus facile que prévue.
La défense parisienne a fait le travail
Faisons d'abord remarquer que Celje n'était certes pas favori, mais pas dans un grand soir non plus. Les Slovènes, capables d'embêter des adversaires de beau calibre en phase de poules, ont été rapidement privés de leur demi-centre et joueur majeur Josip Sarac, qui s'est blessé après un peu plus d'une minute au genou droit après un mauvais appui. Après ce coup du sort, Celje connaît en plus un passage à vide avec trop de ballons perdus en attaque face à une défense parisienne agressive. En contre, Nedim Remili conclut une série de quatre buts consécutifs pour les visiteurs (2-6, 7'). L'entraîneur Tomaz Ocvirk prend immédiatement un temps-mort, ce qui stoppe temporairement l'hémorragie. Mais Paris gère bien son match, continue de récupérer des ballons en défense et profite d'un nouveau temps faible de son adversaire pour s'envoler. Cinq buts marqués en moins de cinq minutes sans en encaisser un seul, et voilà les hommes de Raul Gonzalez déjà loin au score (8-12, 19' ; 8-17, 22').
Celje pas à la hauteur du PSG
Heureusement pour les Slovènes que leur gardien Miljan Vujovic répond présent en première période, avec huit arrêts (10 au total). Il a pourtant été laissé souvent impuissant, en face à face avec les ailiers Dylan Nahi et Ferran Sole, auteurs à eux deux de près de la moitié des buts parisiens en première période. Celje, avec dix ballons perdus en première période, passe à côté de son match, tandis que Paris joue au niveau où il est attendu. L'écart se fait alors vivement ressentir. Au tableau d'affichage, il est de dix buts à la pause (11-21, 30').
La deuxième période n'offre pas un autre scénario, même si Celje fait tout de même moins d'erreurs. Dylan Nahi continue de se régaler en contre et livre une feuille presque impeccable, avec dix buts marqués sur onze tirs. Derrière lui et Sole (7 buts), la marque est bien répartie avec cinq autres joueurs à plus de trois buts. Certes bien aidé par sa défense, Vincent Gérard assure aussi dans les buts, sortant régulièrement des arrêts (13 parades au total) et participant à la stabilisation du score dans un premier temps (17-27, 40'), puis à l'accroissement de l'avantage des Parisiens dans un second temps (19-32, 48'). Sans donner l'impression de forcer, le PSG garde le cap en fin de rencontre. Après avoir compté jusqu'à quinze longueurs d'avance (21-36, 54'), le succès de treize buts d'écart suffit largement à les satisfaire (24-37). Avec un tel succès, le match retour jeudi prochain à Coubertin devrait être une formalité pour le leader de Starligue, qui a déjà un pied et plusieurs orteils en quarts de finale de la compétition reine.
Le meilleur du hand européen est sur l'appli Eurosport
Mickaël Georgeault