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Paris en balade face à Toulouse
Dans le dernier match de la deuxième journée de Liqui Moly Starligue, il n'y en a pas vraiment eu, de match, entre Paris et Toulouse (43:28).
Au jeu des chaises musicales du calendrier, cette semaine, c'est Toulouse qui a perdu. Si Paris a obtenu trois jours de repos après son déplacement à Veszprem jeudi, cela a contraint le Fenix à venir jouer dans la capitale cet après-midi, à quarante-huit heures de son match aller face à Malmö en European League. Autant dire que le match méritant le plus de se donner à fond, pour les Haut-Garonnais, ne se jouait pas à Coubertin. Si on ajoute à cela l'absence d'Ayoub Abdi côté Fenix et l'intensité défensive parisienne, on peut sans trop se risquer dire que beIN Sports n'a pas diffusé la meilleure publicité pour ramener de nouveaux fans vers le handball. Parce que du suspens, à Coubertin, il n'y en a jamais eu.
Car Paris, bien loin des considérations de calendrier, a joué tout à fond, comme à son habitude. Raul Gonzalez avait fait le choix d'offrir du temps de jeu à ceux qui n'en avaient pas eu lors de la défaite en Hongrie (31:34) et bien lui en a pris. Elohim Prandi et Dainis Kristopans ont été tranchants d'entrée, le premier terminant meilleur buteur de son équipe avec huit réalisations en quarante-cinq minutes. Dans son sillage, Paris pris six buts d'avance au bout d'un quart d'heure et scoré vingt-quatre buts à la pause. Impossible pour le Fenix de tenir le rythme.
Alors Danijel Andjelkovic, le coach toulousain, a bien tenté le jeu à sept en seconde période, mais rien n'y a fait, ses hommes ont continué à s'empaler sur la défense parisienne. Et chaque perte de balle, chaque arrêt, était puni de la même façon. Et profitant de la débandade dans le camp adverse, Gonzalez a même offert au jeune Leo Villain, jeune gardien de 18 ans encore au centre de formation, huit minutes et une ovation lors de son premier arrêt. Le portier, tout sourire, sera un des rares pour qui l'après-midi restera dans les mémoires. Pour le suspens, rendez-vous la semaine prochaine.
Kevin Domas