Derrière Ivry et Dijon, huit équipes en quatre points !

Alors qu'Ivry continue de se détacher en tête du classement, et que Dijon suit à distance, huit équipes se tiennent en l'espace de quatre points.

On ne voit qui pourra empêcher Ivry de foncer vers l'accession directe en Starligue. Après quatorze journées, les hommes de Sébastien Quintallet possèdent sept points d'avance sur leur dauphin, Dijon. Hier, ils l'ont emporté facilement sur le terrain de Valence (34:27), en faisant le trou avant la pause. Derrière, c'est le désert. Si Dijon, logique vainqueur de Cherbourg (33:30), tente de s'accrocher, derrière, tous les concurrents aux play-offs se battent les uns les autres et aucun favori ne semble se dégager.

Alors qu'on pensait Sélestat sur la pente descendante, les Alsaciens ont été s'imposer hier à Tremblay (30:28), en prenant le large dans les dix dernières minutes, avec quelques arrêts importants de Mehdi Harbaoui. Les coéquipiers de Toke Schröder, auteur de huit buts hier soir, restent ainsi au contact de Pontault et de Nice. Le Cavigal a remporté sa quatrième victoire de suite du côté de Villeurbanne (34:30). Menés d'un but à cinq minutes de la fin, les Niçois ont fini sur un 5:0 pour finalement prendre les points. Avec un excellent Rémy Gervelas à 42% d'efficacité dans ses cages, les Pontellois ont maitrisé leur sujet face à Strasbourg (23:21) pour remporter leur troisième victoire à domicile de la saison.

Caen, Massy et Billère ne sont pas loin derrière, alors que les trois équipes se sont imposées hier soir. Les Caennais ont mis cinq minutes à s'échauffer avant de prendre le large à Besançon pour s'imposer 28 à 24, tandis que Massy a du attendre le dernier quart d'heure pour reprendre le dessus face à Angers (33:26). Loin devant en première mi-temps, les Essonniens ont vu Maxence Rizzi fermer la boutique après le repos avant de finalement débloquer la situation. Face à Sarrebourg (32:25), Billère a fait respecter la logique. Un premier rush en fin de première période avant de maitriser la seconde et de creuser l'écart, les hommes de Daniel Deherme n'ont jamais vraiment tremblé.

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Kevin Domas