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Thierry Vincent "nous sentons un engouement grandissant autour de notre équipe"

, par Isakovic

Thierry Vincent (Entraineur HC Celles sur Belle)

HandNews continue son petit tour de France des clubs de Ligue Butagaz Energie. Aujourd'hui, nous faisons un stop à Celles-sur-Belle avec son entraîneur, Thierry Vincent, qui en toute franchise fait le point sur la saison de son club. 

HN | Comment se déroule votre apprentissage depuis votre accession dans la Ligue Butagaz Energie ?

L'apprentissage est difficile. On s'en doutait. Cela se confirme. On travaille dur avec un seul objectif comptable : mettre une équipe derrière nous et plusieurs autres objectifs comme progresser collectivement, rester soudés, élever les compétences individuelles des joueuses. De la même manière, le club travaille dur pour être à la hauteur des enjeux. Structuration, développement marketing et communication (aujourd'hui nous avons dépassés les 9 000 abonnés Facebook), remplissage de la salle (que ce soit à Celles sur Belle avec 1300 places ou à Niort à l'Acclameur avec 2900 places), création d'événements. Le club cherche à devenir un élément incontournable de la vie de son territoire.

HN | Vous occupez aujourd'hui l'avant-dernière place du classement, quels sont vos objectifs d'ici la fin de saison ? 

​Comme dit précédemment: rester en Ligue Butagaz Energie, donc en mettre à minima 1 derrière nous. Pour cela nous devons bien différencier les matches « à travailler » et les matches « à gagner ». Nous savons maintenant que les choses se décantent, que notre combat sera à mener face à Plan de Cuques et Fleury Loiret. Nous restons sur des défaites encourageantes, bien que je déteste cette expression, face à Paris 92 et à Brest, dans des matches « à travailler » Nous allons devoir également être épargnés par les blessures, ce qui aujourd'hui n'est malheureusement pas le cas (Petiot et Demunck blessées de longue durée)

HN | Vous avez été touché, comme beaucoup d'autres clubs, par des cas de Covid en fin d'année, n'est pas trop dur à gérer au quotidien ?

Oui comme tout le monde. on s'adapte. L'adaptation était déjà une qualité pour un entraîneur. Cela devient une compétence essentielle ! Le plus dur c'était l'organisation des tests PCR et antigéniques avant chaque rencontre. Il est également compliqué de remettre physiquement tout le monde au Top après des coupures en série.

HN | Vous êtes un véritable porte-drapeau du sport féminin dans votre région et dans les Deux Sèvres ? 

Modestement oui. Nous fédérons beaucoup de "public" lors de nos rencontres. C'est pour cela qu'il faudrait vraiment pérenniser le club en LBE. Nous sentons un engouement grandissant autour de notre équipe, autour de notre club. Je pense qu'en cas de nouveau bail en LBE ce sera exponentiel. Je veux croire, qu'un jour, si nous restons à ce niveau, nous pourrons avoir des ambitions supérieures, grâce en particulier au rapprochement avec certains « gros partenaires potentiels » (vous savez tous que Niort est la patrie des mutuelles et assurances).

Aujourd'hui nous luttons avec le plus petit budget (et de loin avec 300 000 € de moins que l'avant dernier budget) et nous sentons que nous pouvons exister. J'aimerai voir jusqu'où nous serions capable d'aller si nous étions, budgétairement parlant, à hauteur des clubs du milieu de tableau financier. J'ai la prétention de penser que nous performerions !

HN | La récente médaille d'argent des Bleues au Mondial et la médiatisation de la compétition vous a t-il aidé dans la promotion de votre club ? 

Oui et non. Oui car durant cette fenêtre on parle beaucoup de handball féminin. Non car le soufflet "national" retombe vite. Il faudrait aujourd'hui que la LFH réussisse à créer un « feuilleton » LBE, toutes les semaines, avec un diffuseur ayant « pignon sur rue » comme la LNH . Mais malheureusement, malgré de beaux discours de façade, le sport féminin reste le parent pauvre du sport dans l'hexagone, et ce malgré le soutien de la chaîne « Sport en France »

C'est le serpent qui se mord la queue : il faudrait plus de médiatisation pour plus de visibilité et donc une meilleure « accroche » pour attirer de nouveaux partenaires qui in fine permettrait à notre activité , le handball féminin de club, d'être encore plus fort et donc plus banckable en termes de diffusion !

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