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Paris assomme Nantes et file vers le titre
Dans le choc du championnat, le Paris Saint-Germain a dominé son dauphin, Nantes (34-28). Avec désormais neuf points d'écart entre le premier et le deuxième, le championnat est plié.
Sous les yeux de Kyllian Mbappé mais aussi sous ceux d'Elohim Prandi, dont le retour sur les terrains se profile (il a confié à beIN Sports que son retour devrait avoir lieu lors du match à Nancy après la trêve internationale), le Paris Saint-Germain s'est encore imposé, pour la vingtième fois en vingt sorties. Mais cette victoire a un goût bien plus prononcé que d'autres, car face à Nantes, son dauphin, et elle assure quasiment le titre à dix journées de la fin de la Liqui Moly Starligue. Elle a été très difficilement accrochée, qui plus est : le H était à la hauteur du rendez-vous, même si c'est Paris qui a fait l'essentiel du match devant au score.
Grâce à Gérard, Paris prend les devants
Les Parisiens dominent en effet les débats au score, grâce à leur gardien : Vincent Gérard réalise une excellente entame avec cinq arrêts dans les dix premières minutes. Nantes réalise un bon début de rencontre, mais ses échecs face au gardien champion olympique l'empêche de rester à hauteur des Parisiens, qui prennent trois buts d'avance peu après le premier quart d'heure (9-6, 16'). Nantes reste au contact, mais l'absence de stops défensifs et les arrêts trop rares d'Emil Nielsen (3 arrêts sur le match) l'empêche d'égaliser. Juste avant la pause, une nouvelle parade de Vincent Gérard sur jet de sept de mètres de Kiril Lazarov permet aux Parisiens de garder quatre buts d'avance à la pause (19-15, 30').
Nantes aura tenté, mais est resté impuissant
Nantes revient bien des vestiaires, avec trois buts marqués dans les trois premières minutes, une série terminée par un but d'Aymeric Minne (19-18, 33'). Nantes a l'occasion d'égaliser dans la foulée, mais Paris garde finalement le dessus au score. La physionomie de la rencontre est toutefois très différente : les Parisiens perdent en efficacité en attaque, alors que Mickaël Robin se montre plus en réussite que l'était Emil Nielsen en première période et que l'entrée de Théo Monar fait du bien aussi en défense. Le match est plus fermé, et Paris ne marque que cinq buts dans le premier quart d'heure de la deuxième période (24-23, 45'). Nantes est tout proche de l'égalisation, mais manque ses occasions, alors qu'un changement défensif en 1-5 par Raul Gonzalez porte ses fruits. Peu après une bonne récupération de Henrik Toft Hansen, Luc Steins, très précieux encore cet après-midi, redonne quatre buts d'avance aux Parisiens (29-25, 52').
Paris gère bien sa fin de rencontre, et finit même dans la dernière minute par un superbe kung-fu sur la longueur du terrain, offert par Vincent Gérard à Benoît Kounkoud. Le gardien parisien, auteur de 17 arrêts (38%), achève ainsi de la meilleure manière sa performance XXL. Avec également sept buts de Nedim Remili, le PSG s'impose finalement confortablement (34-28) Un écart qui ne rend certes pas justice au bon match des Nantais, qui ont craqué en fin de rencontre. Paris, en prenant sa revanche par rapport à sa défaite de l'année dernière chez lui contre le H, réalise un 20/20 en championnat. Avec neuf points d'avance sur le deuxième, Paris peut voir la suite en championnat avec sérénité. Pour Nantes, la question du titre semble désormais s'être envolée. Il faudra désormais lutter pour la deuxième place.
MG