Pour sa première sortie de la semaine face à la Pologne, l’équipe de France s’est imposée sans trembler à Gdansk (38-28).
Pour le suspens, on repassera. Si la Pologne, il y a deux mois, avait tenu la dragée haute à l’équipe de France pendant cinquante minutes de la rencontre d’ouverture du championnat du monde, ce soir, le scénario a été tout autre. Dans la première des deux rencontres entre les deux équipes cette semaine, les Bleus n’ont laissé aucune place au doute.
Dans le sillage de son duo Dika Mem – Nédim Rémili, sur tous les fronts en début de match, les hommes de Guillaume Gille comptaient déjà quatre longueurs d’avance au bout de huit minutes de jeu (8-4). Puis huit (13-5), encore huit minutes plus tard, alors que Vincent Gérard multipliait les parades, sortant notamment trois pénaltys. Et les rotations n’allaient rien changer à l’affaire. Tout en puissance, Elohim Prandi scorait trois fois de suite et c’est Melvyn Richardson qui donnait pour la première fois dix buts d’avance aux Bleus en vue de la pause (21-11).
Si, par moments, les Bleus ont pu baisser d’intensité après le repos, et si Benoit Kounkoud est le seul donc l’entrée en jeu a été parsemée d’échecs au shoot (1/5), jamais les joueurs de Guillaume Gille n’ont été réellement mis en danger par une équipe polonaise bien inoffensive. On retiendra de ce voyage à Gdansk la belle prestation de Dylan Nahi, meilleur buteur avec dix buts, mais aussi les automatismes dans le jeu, encore bien présents, cinq semaines après la fin du championnat du monde.
L’équipe de France retrouvera la Pologne samedi soir à Aix en Provence. En cas de victoire, elle validerait son billet pour le championnat d’Europe, organisé en Allemagne en janvier 2024.
Kevin Domas
Les stats :
Pologne – France 28-38 (11-22)
Gdansk, ERGO Arena, 9 500 spectateurs
Arbitres : I. Pavicevic, M. Raznatovic (MON)
France : Gérard (8 arrêts / 19 tirs dont 3/4 pén), Desbonnet (7 arrêts / 24 tirs dont 0/1 pén); Minne, Rémili (4/5), Prandi (3/3), Richardson (3/4), Mem (6/7), Tournat (1/1), Mahé (1/3 dont 1/1 pén), N’Guessan (2/5), L. Karabatic (2/2), Fabregas (2/2), Porte (2/2), Kounkoud (1/5), Nahi (10/12), Briet (1/2)
Exclusions temporaires : L. Karabatic (11’), Tournat (22’)
Pologne : Kornecki (3 arrêts / 15 tirs), Jastrzebski (9 arrêts / 35 tirs dont 0/1 pén); Przytula (0/3), Jedraszczyk (2/3), Komarzewski, Walczak (4/4), Bis (1/2), Sicko (3/9), Ossowski (2/3), Widomski (5/11), Czuwara (2/3 dont 1/2 pén), Syprzak (1/2 dont 0/1 pén), Moryto (4/5 dont 0/1 pén), M. Gebala (1/1), Dzialakiewicz (2/4), Czaplinski (1/1)
Exclusions temporaires : Bis (5’), Widomski (23’), Moryto (46’), Walczak (8’)
Benoît Kounkoud à 1/5 sur un tel match. Ça m apprendra à avoir défendu sa sélection puisqu il était déjà…. sur place. On pourrait préserver la planete en le libérant ce soir pour sélectionner un ailier qui habiterait à moins de 300 km d Aix pour le 2nd match !
Trêve de plaisanterie : un match sans intérêt aucun mais les Bleus ont fait le boulot. Sans l exaltation du championnat du monde la Pologne n a pas pesé lourd à croire qu ils n avaient pas vraiment envie de gaspiller de l énergie pour perdre.
Ces qualifications sont quand même une purge globale qui témoigne de l absence quasi totale d équipes solides dans désormais une grosse moitié de l Europe. C est pas encourageant mais on peut sûrement dire la même chose du foot et du basket.
En même temps, il n’a quasiment pas joué cette saison avec Kielce à cause de multiples blessures et quand il est apte il n’est que n°2 avec très peu de temps de jeu !
11 buts cette saison en LDC en 6 matchs !
A voir s’il saura rebondir samedi !
Il est un peu sur la sellette en EDF, du coup, je me demande si dans la tête, il n'a pas le bras qui tremble et ne joue pas libéré. Car revenant de blessure ou pas, il a manqué des contre attaques, seul à 6 mètres, c'est quand même pas les tirs les plus durs. Bref, un peu inquiétant si il gamberge sous la pression.