LdC (M)
Kielce rejoint Magdeburg pour une finale inédite
Alors que les deux équipes possèdent des profils relativement similaires au sein de leur effectif, on ne peut s'empêcher de penser à Kielce en tant que favori de la compétition. Ne serait-ce qu'en termes de fraîcheur... Mais peu importe, aujourd'hui c'est le moment. Paris démarre en alignant Petar Nenadic sur le poste d'arrière gauche, Elohim Prandi n'étant pas tout à fait remis de sa blessure. C'est d'ailleurs le serbe qui inscrit le premier but de la rencontre, dans son style très personnel. La rencontre met d'ailleurs un certain temps avant de vraiment démarrer, Paris est dans la course (4-4, 7') malgré un Wolff très en forme, sur les duels au près notamment. Aucune équipe ne parvient à se détacher, chaque gardien réalise des miracles alors que le rythme est effréné : aucune défense ne parvient à prendre l'ascendant (8-8, 17').
Les gardiens parisiens bien présents dans cette demi-finale, Paris reprend l'avantage de la rencontre et se permet même une avance de +2 sur une belle relation Kristopans - Syprzak (11-9, 20'). Malheureusement, cette avance ne sera pas maintenue à cause d'un homme : Andreas Wolff solide sur les duels au près mais plus en difficultés face aux tirs de loin (et de haut) de Dainis Kristopans. Alors qu'on approche de la fin de la première période, la défense de Paris semble prise de court, manquant parfois de lucidité face à des feintes relativement lisibles et les pivots se retrouvent ainsi libre sans avoir à lutter secteur central : Kielce reprend les devants et se permet deux kung fu pour creuser l'écart (13-16, 27').
La bande d'Alex Dujshebaev mènes les débats en cette fin de première période. Parfois plus lucide et plus fluide en attaque, Kielce est parvenu à prendre le dessus sur la défense de Paris durant quelques instants. Instants qui auront suffit pour prendre l'avantage... (14-16, MT).
Kielce s'envole tout en maîtrise
Le début de deuxième période est plus pénible à regarder. Aucune équipe ne parvient à scorer après de longues minutes, la défense de Paris semble cependant avoir repris du poil de la bête. Elohim Prandi rentré à la place de Nenadic bute sur le grand méchant Wolff pour le moment (14-16, 35'). ENFIN ! Alors que Kielce avait scoré son premier but depuis quelques minutes, c'est Elohim Prandi qui trouve la solution et qui débloque le compteur de Paris en deuxième période (15-17, 39'). Les deux défenses en 6-0 sont très solides pour le moment et aucune équipe ne parvient à reprendre une forme d'avantage, avec en plus deux gardiens qui guettent dans leur buts respectifs.
Les minutes s'écoulent et chaque détail est précieux. Si les deux équipes le savent, cette fois c'est Paris qui fait payer chaque erreur commise par Kielce. Un passage en force provoqué par Prandi et deux montées de balles plus tard : ça y est Paris égalise de nouveau (20-20, 48'). La fin du match promet... car c'est ensuite Green qui stoppe un jet de 7m d'Alex Dujshebaev et Luc Steins donne l'avantage à Paris !
Les deux équipes vont se rendre coup pour coup sur les derniers instants, enchaînant les duels avec de moins en moins d'actions collectives des deux côtés. Et sur les derniers instants, c'est bien Kielce qui a repris l'initiative de la rencontre (24-25, 60'). Prandi aura fait une bonne entrée, apportant ce danger de loin qui manquait parfois du côté de Paris en première période. Mais Kielce a su maîtriser sa fin de rencontre avec un dernier arrêt d'Andreas Wolff, et affrontera Magdeburg demain après une rude bataille contre Paris (24-25 SF).
Il ne manquait pas grand chose à Paris pour atteindre la finale, manquant souvent de solutions en attaque. Le PSG devra retenter sa chance une nouvelle fois pour obtenir le graal européen.