LMS (J25)
Paris désormais seul leader
C'était l'affiche de cette 25e journée de championnat et cela faisait 11 ans que Montpellier ne s'était pas imposé dans cette salle de Pierre de Coubertin. Lourdement défaits en Coupe de France, Paris avait fort à faire contre un Montpellier en pleine forme. Ce sont les locaux qui vont l'emporter et venger l'humiliation reçue en demi-finale (38-23).
Cette rencontre démarre de façon spectaculaire avec une superbe roucoulette de Diego Simonet aussitôt répondu par Luc Steins sur l'engagement rapide. Ce match est parti sur un rythme des plus effrénés, les deux attaques balayant le terrain de part en part (4-4, 5'). Là où le portier parisien est bien rentré dans son match, Charles Bolzinger a plus de peine à stopper les attaques parisiennes.
Heureusement pour lui que les parisiens sont plus maladroits et perdent plusieurs ballons importants, permettant à Montpellier de ne pas se laisser distancer. Il suffisait d'en parler pour que cela arrive puisque Paris va réaliser le premier break de cette partie, forçant Rémi Desbonnet à faire son entrée (9-6, 12').
Défensivement, le MHB est bousculé, subissant la vitesse mise par l'attaque parisienne et se retrouve souvent sanctionné, notamment par deux pénaltys, permettant aux locaux de creuser un peu plus l'écart. Le premier temps mort de Patrice Canayer permet de faire quelques rotations, espérant faire bouger une défense en 0-6 très compacte, côté parisien (11-7, 16'). Paris joue pour l'instant dans son jardin, privant de solutions les montpelliérains en attaque comme en défense.
En dépit des bonnes entrées de Julien Bos et de Kyllian Villeminot, le score est toujours en faveur des parisiens. Seule ombre au tableau, Ferran Sole se fait contenir par le portier montpelliérain. Luka Karabatic va s'offrir son sept-centième but en championnat pour donner un avantage de +6 avant la pause (19-13, 30').
Montpellier a changé son organisation défensive, évoluant désormais en 1-5 avec le futur nantais, Julien Bos devant. Sur un nuage depuis le début de la rencontre, Petar Nenadic (7 buts) se place en chef d'orchestre de l'attaque des locaux, qui continue de dérouler son jeu (22-14, 36').
La vitesse parisienne fait énormément de mal à Montpellier, les intervalles sont facilement crées et exploités, les pivots sillonnent la défense et se retrouvent souvent en position soit de relais soit de buts (11 buts entre les trois pivots), offrant toujours une possibilité supplémentaire. La barre des 10 buts d'écart va être franchie et va enfoncer un peu plus les visiteurs, en-dessous du niveau affiché par Paris (30-18, 47').
Désormais certains du succès de son équipe, Raul Gonzalez fait tourner son effectif, sans pour autant perdre du rythme ou de l'envie (33-20, 53'). Le PSG va gérer sa fin de match, Jannick Green suppléant parfaitement à Andreas Palicka (11 arrêts) et va donc logiquement reprendre la tête du championnat, avant la réception de Nantes dans quelques semaines (38-23, score final).