LMS (J3)
Nantes fait sa loi à Toulouse, Chartres l'emporte...
Pour ce vendredi soir, quatre rencontres étaient au programme. Défaits l'an dernier à Toulouse, les Nantais auront mis du cœur à l'ouvrage pour prendre leur revanche. Dans les autres rencontres, Chambéry se fait peur, Saint-Raphaël s'impose sur le gong et Chartres assure.
Nantes trop fort pour Toulouse
Privé de leur capitaine et demi-centre Maxime Gilbert (victime d'une rupture des ligaments croisés face à Créteil), les Toulousains ont donc eu fort à faire, face à des Nantais revanchards de l'an dernier. La défense nantaise pose rapidement des problèmes, récupérant de nombreux ballons de contre-attaques. Théo Monar est très sollicité par ses coéquipiers, se retrouvant rapidement avec trois buts au compteur (3-6, 10').
Rapidement derrière au score, le FENIX va avoir recourt à son jeu à sept contre six, avec l'association Pettersson - Nyembo. Déjà dans le dur, les locaux vont voir leur défenseur Bakary Diallo être exclu définitivement, après une cravate sur Thibaut Briet (7-10, 19'). Les deux équipes défendent fort puisqu'il commence à pleuvoir des deux minutes de part et d'autre du terrain. Toulouse peine à trouver des solutions offensives, perdant souvent de précieux ballons, laissant l'opportunité au H de creuser un peu plus l'écart (11-15, 30').
Le retour des vestiaires va voir les visiteurs rapidement marquer trois buts sur jet de sept mètres. Physiquement, les deux formations commencent à être empruntées, les erreurs défensives et offensives se multiplient (17-24, 45'). L'écart étant désormais de huit buts, Toulouse ne parviendra pas à faire son retour dans le match et ne réitéra pas l'exploit de l'an dernier (24-34, score final).
Chartres, Saint-Raphaël, Chambéry : les locaux font la loi
Rapidement devant au score, Chartres n'aura pas tremblé face au promu Dijon. Les coéquipiers de Milan Bomastar (15 arrêts) ont profité des erreurs offensives des Dijonnais pour rapidement passer à +4 (8-4, 13'). Ne lâchant plus le score jusqu'à la pause, l'écart était suffisamment fait pour ne pas s'inquiéter d'un retour des visiteurs du soir, malgré une belle réduction du score durant le second acte (33-27, score final).
D'abord devant au score et avec la manière, Chambéry aura vu diminuer son écart de sept buts juste avant la pause. Pourtant rapidement leader grâce à un très bon Benjamin Richert, les arrêts de David Bernard auront permis aux rouges et noirs de revenir à -4 à la pause (16-12, 30'). Pourtant mené à la pause, Ivry ne va pas se laisser et va mener la révolte durant le second acte, revenant à égalité à dix minutes du terme (25-25, 50'). Dans une fin de rencontre haletante, ce sont bel et bien les locaux qui vont l'emporter d'une petite longueur, ô combien salvatrice (29-28, score final).
Dans la course au score, ce sont les Bretons qui se sont mis en route le plus vite possible. Grâce à Mathieu Salou, les Cessonnais se retrouvèrent à +3 au bout de six minutes de jeu (2-5, 6'). Maintenant leur allure de croisière durant la première période, les Bretons rentrèrent aux vestiaires avec deux unités d'avance. Rien n'était donc fait puisque Saint-Raphaël repris du poil de la bête durant le second acte, prenant les commandes pour la première fois de la rencontre à partir de la 45' (25-24, 45'). Bel et bien de retour dans le match, les Varois vont tenir leur courte mais précieuse avance et ne pas la lâcher, remportant un succès précieux (31-30, score final).