LMS (J26)
Paris se donne de l'air face à Dunkerque
Suite et fin de cette vingt-sixième journée où un PSG diminué recevait des Dunkerquois en quête d'un gros coup à réaliser. Si Dunkerque semblait bien embarqué dans cette rencontre, Paris aura su faire le dos rond avant de dérouler dans le second acte (34-27).
Pas de Mathieu Grébille, pas d'Andreas Palicka, pas d'Elohim Prandi du côté des locaux tandis que le groupe de l'USDK est arrivé au complet à Coubertin.
Dunkerque lâche avant la pause
Le rythme est lent en ce début de rencontre. Si Tom Pelayo ouvre le score, Kent Robin Tonessen va rapidement lui répondre, d'un arrière droit à un autre. Toujours du côté des visiteurs, c'est également Valentin Kieffer qui se met en lumière, l'un des hommes forts de cette saison pour l'USDK (2-5, 8'). Un départ canon des Nordistes, qui force un temps mort parisien très tôt dans cette rencontre.
On procède aux premières rotations côté parisien, avec les entrées d'Adama Keita ainsi que de Nikola Karabatic. Des entrées salvatrices ? En tout cas, l'arrière gauche parisien signe un 2/2 et remet Paris à trois buts de retard. Paris va mieux, mais Paris reste malade en attaque comme en défense. Malgré ces faiblesses, Dunkerque ne parvient pas à capitaliser son bon début de match et voit son adversaire du soir revenir à égalité. Bousculés, les visiteurs vont voir leur avance fondre ainsi que les Parisiens prendre les commandes juste avant la pause (17-15, 30').
Jannick Green sécurise la victoire des siens
Au retour des vestiaires et malgré les parades Valentin Kieffer, c'est Paris qui prend la mesure de ce second acte. Le secteur défensif va mieux pour les hommes de Raul Gonzalez qui n'ont encaissé que trois buts depuis la reprise (22-18, 37'). La base arrière parisienne se montre bien plus efficace depuis l'entrée du numéro 44 parisien, on croise, on feinte et on arrose dans le secteur central.
Les Dunkerquois bataillent fort en défense, mais ils sont souvent punis, que ce soit par des buts ou pas des deux minutes. Bien que régulièrement à un de moins, l'USDK est toujours dans le coup. Certes, il y a trois buts de retard, mais qu'est-ce que trois buts au handball ? Il suffisait que j'écrive ces lignes pour que les visiteurs se précipitent et offrent un ballon de +4 aux Parisiens. Jannick Green se montre intraitable et permet aux locaux de conserver leur avance (28-24, 48').
Profitant d'une double exclusion temporaire, le PSG passe un 4-0 aux hommes de Franck Maurice et semblent se diriger vers un succès précieux dans la course au titre. Deux points de plus vont être ajoutés aux 47 déjà acquis. Solides en défense et plus inspirés offensivement, le champion en titre se donne de l'air sur des Nantais qui restent en embuscade (34-27, score final).
T.A