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Euro U18 (M)

Un bilan en demi-teinte pour les Bleuets

, par Zorman

Alexandre Raix, France U18 (crédits Sandra Ruhaut-Icon Sport)

Au terme des deux semaines  de compétition, l'équipe de France U18 termine son premier tournoi majeur à la 12ème place. Si les Bleuets auraient pu espérer mieux, ils auront montré de belles choses dans un collectif en construction.

Comme les U20, les Bleuets version génération 2006-2007 auront fait les frais de la nouvelle formule des championnats d'Europe, ce qui ne les aura pas empêché de connaître de beaux matchs-test contre des équipes relevées comme l'Allemagne ou le Portugal et de montrer leur capacité à tuer des matchs contre des formations qui leur étaient inférieures sur le papier. Pour leur première compétition majeure - remportée par la Suède - et le premier tour de piste de l'entraîneur Franck Prouff, des premiers équilibres ont pu être trouvés et pourraient être porteurs d'espoirs pour le mondial U19 de l'année prochaine.

Placés dans la poule B, les Français ont d'abord été mis en difficulté en ouverture par la Macédoine, puis ont dominé la Pologne de la tête et des épaules avant le choc contre l'Allemagne. Un match qui aura été fort en émotion pour les Bleuets comme les spectateurs avec un premier acte complètement manqué (10 buts de retard à la pause) suivi d'une remontada plus que courageuse, ramenant la France à un petit but à 5 minutes du terme. Face à des Germaniques solides et finalement 5èmes au classement général, les hommes de Franck Prouff auront montré avoir des ressources pour embêter les grosses équipes de sa génération.

Des hauts et des bas : des expériences qui forgent un collectif

Et alors que le côté droit de la base arrière s'était parfois montré en difficulté lors du tour préliminaire, le Dunkerquois Tristan Gourguechon a pu monter en puissance lors du tour intermédiaire lors des trois belles rencontres de son équipe contre la Suisse (38-33, 4/7 pour lui), l'Autriche (30-33, 5/7) puis le match nul concédé à la Croatie (30-30, 9/16). Les matchs de classement auront ensuite été plus compliqués pour les Bleuets avec une défaite logique contre une équipe du Portugal qui semble pourtant en dessous de ses prédécesseurs (27-30), puis une courte défaite lors du second match contre les Suisses, pour la 11ème place (31-32). Bien que sans victoire sur ses trois dernières rencontres, l'équipe de France termine son tournoi en n'ayant abandonné aucun match et ressort avec une idée plus claire de son positionnement dans la hiérarchie européenne.

Patrice Annonay, France U18 (crédits Emma Da Silva-Icon Sport FFHandball)

Au fil de ces 8 matchs, l'équipe a su affirmer certains équilibres sur son 7 majeur. Sur le poste d'ailier gauche, Yoni Peyrabout est un titulaire indiscutable, efficace dans tous les secteurs de jeu comme sur la ligne des 7 mètres, ce qui lui aura valu d'apparaître dans l'équipe-type du tournoi malgré le classement général des siens. Toutefois, à son relai, le droitier de Bois Colombe Djibril Ouattara aura apporté un profil différent, joueur de duel et friand de passages sur la base arrière, qui lui aura notamment valu d'être désigné MVP du match contre le Portugal. À droite, le Sélestadien Gustave Deloye aura tenu son rang de titulaire devant le jeune du PSG Théo Ducap (appelé en fin de préparation en remplacement de Mathis Barelle). Au cœur de la défense, le pivot et capitaine Simon Rebel se sera montré fiable sur l'ensemble du tournoi des deux côtés du terrain (32/36 au shoot sur 8 matchs). Sur la base arrière, comme dit plus haut, Tristan Gourguechon aura su régler la mire pour tenir le poste sur la seconde moitié du tournoi, alors que le Chambérien Mathis Burdet aura mis ses qualités techniques au service de l'équipe sur le poste de demi-centre. À gauche, le Nantais de 2,03 mètres Léo Gendronneau aura su représenter un réel danger offensif, notamment lors du dernier match contre les Suisses où il aura trouvé 10 fois le chemin du but. Enfin, au niveau des gardiens - coachés par Patrice Annonay -, le Strasbourgeois Timothée Riss se sera nettement imposé comme titulaire, se maintenant - hormis lors de la rencontre face aux Polonais - systématiquement au-dessus des 30% d'arrêts. La défense l'aura également bien aidé, avec le pivot Cyprien Sol ou le défenseur guyannais de Chartres Effadi Agbaglo dans l'axe central.

"Je ne pense pas aujourd’hui que nous avons le potentiel "joueurs" à figurer dans le dernier carré, mais peut-être le potentiel "équipe". On va chercher en même temps à faire monter en puissance l’équipe et les potentiels individuels."

- Franck Prouff, le 25 octobre dernier, en amont du premier stage avec le groupe

Comme pouvait le présager l'entraîneur lors de ses débuts avec la génération 2006-2007 à l'automne dernier, les Bleuets n'auront pas, sur cette première compétition, montré de quoi espérer les premières places. Néanmoins, leur 12ème place les qualifie pour le Mondial U19 de l'été prochain et leur laisse un an pour travailler collectivement, prendre individuellement de l'expérience dans leurs clubs et revenir plus forts, sur un tournoi à la formule différente, pour faire mieux.

Antoine Piollat

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parnasse
parnasse
3 mois il y a

je trouve ces résultats chez les jeunes masculins très inquiétants. déjà faut arrêter de dire que la France a été victime de la nouvelle formule. même si celle-ci est débile, si nous avions été victimes nous aurions fini 9ème. Or là avec les 2006 2007 nous finissons 12ème et si je ne me trompe pas, nous avons fini 10ème avec les 2004 2005. la dernière bonne génération est celle des 98 99 avec prandi, nahi villeminot, 96 97 était bien aussi avec Minne, Fabregas et Mem. après et à partir de 2000 non seulement c’est la cata niveau résultats mais en plus aucun joueur ne se détache et semble avoir le potentiel pour intégrer les A à moyen terme mis à part Monar. regardez poste par poste, c’est le néant. cela laisse présager un avenir bien sombre, un cran en dessous des pays scandinaves et ibériques. il faudrait revoir le système de formation et vite. Le championnat de France des moins de 18 ans n’est pas assez sélectif avec 72 équipes au départ (ce qui est déjà mieux que 96 il y a 2 ans) et cette 1ère phase qui fait perdre leurs temps aux meilleurs. Il faudrait aussi mettre en place un championnat de France des moins de 16. les meilleurs jeunes français de 14 ans joueraient donc déjà à 14 ans ce championnat au lieu de perdre leurs temps dans les championnats régionaux moins de 16 ou moins de 17.

camposenior
camposenior
3 mois il y a
Répondre à  parnasse

C’est pour ça que existe les intercomite
Les inter ligues et les poles

Sur 3 ans c’est cool pour les meilleur
Mais généralement les gamins en première années moins de 18 sont en équipes région
Le problème n’est pas technique mais physique
Voilà pourquoi beaucoup de première année on peut se temps de jeu en CDF

parnasse
parnasse
3 mois il y a
Répondre à  camposenior

justement, les intercomités c’est à 13 ans et donc pas encore assez sélectif ce qui ‘est normal, c’est le début de la pyramide, les interligues et interpôles ne durent qu’1 semaine. tu dis « généralement » alors que moi je parle des 5 à 10 jeunes d’une même génération qui peuvent avoir le potentiel international, ceux-ci devraient pouvoir jouer un championnat de france moins de 16 à 14,15 ans, puis à 16 ans un championnat de france moins de 18 plus resserré avant de jouer en équipe réserve de clubs pros à 17 ans. en fait ils arrivent en équipe de france moins de 17, sans jamais avoir eu de confrontations avec des jeunes aussi bons qu’eux et avec des matchs à gros enjeux car jusqu’à 16 ans ils jouent en championnat régional dans des clubs pros qui survolent leurs championnats. pour la taille en effet là aussi c’est un problème, sans parler des demi centre espagnols ou de luc steins, un petit aura tjrs sa place comme ailier…

camposenior
camposenior
3 mois il y a

Le problème c’est l’accession au équipe de France jeune
On doit forcément venir d’un pôle espoir
Ou les critères sont plus dirigé sur l’aspect physique que autre chose

Je vois des gamins intégrer les équipes ligues ou pôles espoirs
Alors que d’autre gamins on carrément plus leur places
Tout ça pour une capacité physique ( la taille)

Retenez ce nom SIAM futur pépite qui intègre cette année un CF
et n’a toujours pas connu équipe de France
Ah oui il fait moins d’un mètre 85

Le problème n’étant pas les équipes
Mais le système piramidale de l’accession au équipes de France jeune

Bien à vous

Philippemhb
Philippemhb
3 mois il y a

Ça sent un peu le déclin tout ça…
Des plus grands aux plus petits ça rame dur ces dernières années…
Heureusement les filles semblent mieux s’en sortir…

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