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Euro U20 (M) - Finales

Le Danemark décroche le bronze !

, par Zorman

Frederik Emil Pedersen, Danemark U20 (crédits Slavko Kolar - Rokometna zveza Slovenije)

Avant la finale de l'Euro, le Danemark a su prendre le dessus sur une Allemagne combative durant 60 minutes, notamment grâce à un gardien excellent dans le money time (23-26). Dans les autres matchs, la Suède et la Croatie ont livré des derniers matchs de patrons.

Dans la dernière journée des matchs de placement, si la France a manqué de peu son objectif de 9ème place, la Suède, l'Islande et la Croatie auront livré des prestations très costaudes pour terminer leur compétition sur une victoire. En fin d'après-midi - et avant la finale très attendue -, ce sont les Danois qui ont su décrocher la médaille de bronze face à une Allemagne qui améliore toutefois son classement (6ème en 2022, 5ème en 2023).

Mauvaise nouvelle pour les supporters allemands alors que s'annonce la petite finale pour leur équipe face au Danemark : le gardien numéro 1, le berlinois Frederik Höler, déjà un petit peu malade en demi-finale contre le Portugal (ce qui ne l'a pas empêché de terminer à 36% d'arrêts), n'est pas sur la feuille de match. Qu'à cela ne tienne, c'est Julian Buchele qui débutera dans les cages, et qui sort son premier arrêt dès les premières secondes. L'entame est accrochée entre deux formations qui comptent terminer sur une bonne note : les Danois, argentés l'été dernier, ne veulent pas rentrer bredouilles et les Germaniques qui veulent accrocher la première médaille de leur génération. Les Scandinaves prendront le premier avantage avec un Frederik Emil Pedersen immédiatement à l'aise sur sa base arrière (3-5, 7'). En face, la solution allemande s'appelle Jan Schmidt : à l'image de sa compétition, le pivot de Dormagen se montre particulièrement fiable et plantera 4 des 5 premiers buts des siens. Seulement voilà : le pivot n'est pas une solution miracle et les arrières allemands peinent à présenter le danger nécessaire pour écarter la défense nordique, et les tentatives désespérées vers le pivot vont provoquer plusieurs pertes de balle immédiatement sanctionnées par des contre-attaques ou un jeu placé toujours brillamment mené par Hjalte Lykke (7-10, 17' ; 10-15, 29'). C'est toutefois Schmidt qui plante le dernier but avant la sirène, limitant la casse à la pause (11-15, 30').

L'Allemagne se donne les moyens d'y croire

Pourtant, à leur retour sur le terrain, les Allemands affichent de bien meilleures intentions. L'entrée d'Elias Newel au poste de demi-centre fait beaucoup de bien et les arrières parviennent à aporter un danger nouveau. Avec Connar Batterman, les deux arrières droitiers planteront 4 buts en quelques minutes et profitent des errements offensifs danois comme des arrêts de Julian Buchele pour infliger un 5-0 aux Scandinaves et revenir dans le match (13-17, 34' ; 18-17, 42'). Seulement, suite à son temps mort, le Danemark débloque son attaque et repasse devant. Les Allemands, toujours solides en défense, ne parviennent plus à concrétiser leurs séquences offensives face à un Malte Julius Johnsson Eichhorst qui se réveille sérieusement. Le temps mort allemand, destiné à remettre de l'allant offensif (19-20, 52') n'aura pas l'effet escompté. Loin de là.

Jan Schmidt, Allemagne U20 (crédits Slavko Kolar - Rokometna zveza Slovenije)

Le jeu à 7 proposé, loin d'aider les Germaniques, leur fait immédiatement subir 3 buts dans leur cage vide ou sur contre-attaque, après des arrêts d'Eichhorst (19-23, 54'). Le coup pris sur la tête est important, mais Elias Newel s'en servira comme déclic pour débloquer l'attaque des siens. Il sert son pivot puis trouve deux fois la solution. Mais en face, les Danois accélèrent le rythme et fusillent l'Allemagne par ses ailes sur la fin de ses montées de balles (22-25, 56'). Mobilisés pour remonter leur écart dans les dernières minutes, un arrêt au près du gardien danois va doucher les espoirs allemands à 2 minutes du terme (22-25, 58'). Avec 11 parades sur 24 tirs (46% d'arrêts), le gardien de Ringsted Malte Julius Johnsson Eichhorst n'aura pas été pour rien dans le succès des siens, qui décrochent la médaille de bronze pour couronner leur parcours (23-26).

5ème place : les Suédois logiques vainqueurs

Déçus d'avoir manqué la demi-finale à 1 but, après avoir terminé argenté lors de l'Euro U18 2022, la Suède a parfaitement géré ses matchs de placement et s'est imposée largement face à l'Autriche (26-34). Créant vite l'écart (7-14, 22'), les partenaires d'un Axel Mansson toujours impeccable (8/9) n'auront jamais été réellement inquiétés et emportent un succès logique qui récompense leur parcours. On notera également l'excellente performance de l'ailier gauche Love Sundewall (7/10) et l'efficacité du pivot Pelle Segertoft (5/6). Côté autrichien, si le portier Bergmann aura nettement perdu son duel face à son homologue Arvin Skoog (1/14, 7% contre 16/41, 39%), on notera que le pivot Clemens Meleschnig comme l'arrière gauche Clemens Möstl restent des valeurs sûres (5 et 6 buts). Absents il y a deux ans, 13ème du mondial de l'été dernier, les Autrichiens confirment avec cette 6ème place leur très belle compétition et seront à surveiller de près l'été prochain.

Arvin Skoog, Suède U20 (crédits Slavko Kolar - Rokometna zveza Slovenije)

Dans le match des déçus, pour la 7ème place, l'Islande a pris le meilleur sur une Norvège en perte de vitesse (29-32). En retard pour son arrivée à la Zlatorog Arena, votre serviteur a manqué les 9 premières minutes de jeu... durant lesquelles Patrick Helland Anderson avait déjà planté 5 buts en autant de tirs (il terminera à 11/16, dont 8/9 dans le premier acte) ! Toutefois, face à une défense islandaise haute et joueuse, les Norvégiens vont rentrer aux vestiaires avec un court retard (16-18, 30'). Court retard qui sera vite rattrapé, à la faveur d'un très bon retour en seconde période, où Mikkel Solheim (8/16) et son arrière droit joueront bien avec leur base avant, pivots comme ailiers (22-20, 36'). Les Norvégiens jouent alors la carte du jeu à 2 pivots : avec deux arrières de la qualité d'Anderson et Solheim, la défense islandaise redescend et leur laisse le champ libre. Seulement : le bras des deux artilleurs du Nord va se gripper, ils rateront plusieurs tirs et - surtout - verront les défenseurs islandais se régaler en interceptant plusieurs ballons dans leur ligne de passes. Résultat : l'ailier droit Össur Haraldsson (8/12) comme le demi-centre Reynir Thor Stefansson (11/16) vont aller se régaler en contre-attaques et l'Islande repasse largement devant (23-21, 40' ; 24-27, 47'). Les Norvégiens vont avoir plusieurs occasions de revenir, mais c'est alors que Breki Hrafn Arnason va sortir de sa boîte. À l'entrée dans le money time, alors que se joue le destin du match, le portier islandais va sortir 6 énormes parades (8/22, 36% au final), souvent à bout portant sur des arrières ou des pivots, pour assommer collectivement l'adversaire. Le public islandais, qui donne de la voix, exulte sur le 11ème but de son demi-centre Stefansson qui vient sécuriser la victoire des leurs (27-30, 57'), et ainsi la 7ème place.

11ème place : la Hongrie en bout de course

Entre les adversaires battus respectivement par la France et la Macédoine, le choc pour la 11ème place a donné lieu à une large victoire de la Croatie contre la Hongrie (29-20), qui prend ainsi sa revanche sur l'opposition du début de semaine. Le match est plié dès la pause (16-10, 30' ; 22-14, 44') pour les joueurs des Balkans et leur excellent Niko Frankovic au poste d'arrière gauche (7/11). On notera aussi la nouvelle grosse performance de Tin Herceg dans les cages croates avec 11 arrêts sur 29 tirs (38% d'arrêts).

Retrouvez le calendrier et les classements sur l'espace Résultats.

À Celje, Antoine Piollat

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