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Les chiffres clés de la saison 2025-2026 en LFH et D2F

, par Isakovic

crédits : antoine breard

À l’heure où la saison 2025-2026 s’apprête à débuter, la LFH et la D2F dévoilent leurs indicateurs économiques. Budgets, masses salariales, contrats professionnels : tour d’horizon des chiffres clés qui dessinent le paysage du handball féminin français présentés aujourd'hui à l'occasion de la conférence de rentrée de la LFH à la Maison du Handball à Créteil. Des chiffres qui contrastent encore avec la réalité économique de nombreux clubs. 

Des budgets en progression

En première division, le budget moyen d’un club de LFH s’élève désormais à 2,5 millions d’euros, contre 2,4 M€ la saison passée. La progression est régulière depuis plusieurs saisons, avec un budget médian qui atteint 1,9 M€. Au total, les 14 clubs de l’élite cumulent 36,5 M€ de budget pour l’exercice à venir, confirmant la solidité économique de la ligue. En D2F, la tendance est la même, bien que les ordres de grandeur diffèrent. Le budget moyen grimpe à 890 000 euros (contre 861 K€ l’an dernier), et le budget médian s’établit à 778 K€. Cumulés, les 16 clubs de l’antichambre de la LFH atteignent 14,2 M€, preuve d’un dynamisme qui s’installe également au deuxième niveau.

Masse salariale : un cap symbolique franchi en LFH

La saison 2025-2026 marque aussi un tournant sur le plan salarial. En LFH, la masse salariale moyenne des clubs franchit désormais la barre du 1,2 M€, avec une médiane de 1,1 M€. Ces chiffres traduisent une professionnalisation toujours plus marquée : 175 contrats de joueuses professionnelles ont été recensés, dont 162 à temps plein et 13 à temps partiel. Du côté de la D2F, la progression est plus lente mais bien réelle. La masse salariale moyenne atteint 518 000 euros, pour une médiane de 434 K€. On y recense 120 contrats professionnels, avec encore une forte proportion de temps partiels (65 à temps plein, 55 à temps partiel).

Entre consolidation et rétrogradations de clubs

Ces indicateurs traduisent la bonne santé globale du handball féminin français, mais mettent aussi en lumière certaines disparités. En LFH, l’écart entre le budget moyen et le budget médian témoigne des différences de moyens entre clubs, certains étant déjà solidement installés dans le haut du tableau financier. En D2F, si la structuration avance, la dépendance aux contrats partiels illustre encore la marge de progression vers une professionnalisation complète. La preuve récemment avec la disparition du club de Nantes et les nombreux clubs rétrogradés dans les divisions inférieures. Les clubs féminins sont encore beaucoup trop fragiles et leur modèle, à certaines exceptions près, sont encore trop justes pour le monde professionnel malheureusement.

Vers une saison charnière

Avec des budgets en hausse et une masse salariale qui dépasse pour la première fois le million d’euros en moyenne en LFH, la saison 2025-2026 s’annonce comme une étape charnière pour le développement économique du handball féminin français. Entre consolidation en LFH et montée en puissance de la D2F, les bases d’un avenir encore plus ambitieux semblent posées.

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