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Cléopâtre Darleux après le sacre de Metz en Coupe de France : "C’était important de récompenser tout le club"

Ce samedi soir, Metz a signé son quatrième succès consécutive en Coupe de France contre Paris 92, une équipe en grande difficulté cette saison. Les Lionnes n'ont pas su créer la surprise face aux Messines (32-18). Cléopâtre Darleux, Léna Grandveau et Naïm Sarni reviennent sur cette soirée.
Cléopâtre Darleux savoure son premier titre de la saison lors de son dernier match de Coupe de France : “C'est un peu la saison qui se concrétise parce que jusque-là on n'avait encore rien gagné malgré une saison parfaite. Là enfin on a notre premier titre. C'est hyper important pour le club, pour récompenser tout le staff, tout le collectif et tous les supporters qui sont venus aujourd'hui.”
La gardienne française est consciente que la saison n’est pas terminée : “Il y a un objectif qui est rempli. Le deuxième, si on gagne nos deux prochains matchs, le sera aussi. Après ce sera encore autre chose au Final 4 mais en tout cas on travaille pour.”
Léna Grandveau très fière d’avoir remporté son premier titre à l’Accor Arena devant ses supporters : “C’est un titre important, on avait à coeur d’aller le chercher. Personnellement, c'est mon premier, donc il a une saveur particulière. Je suis très heureuse de le gagner aujourd'hui. On a une belle équipe pour faire de grandes choses. Aujourd'hui, ce titre est pour tout le monde”.
"Aujourd'hui, on a une équipe hyper complète. On peut faire tout ce qu'on veut", Léna Grandveau
Pour elle, laisser espérer Paris 92 était le piège à éviter : “On a préparé le match comme on devait. On a juste joué notre jeu, on a été nous-mêmes et on a creusé l'écart. Après, on a continué. On a jamais baissé les bras pour éviter qu'elles reviennent. Tout le monde a participé aujourd'hui, ce qui était bien pour préparer les grandes échéances qui arrivent. Aujourd'hui, on a une équipe hyper complète. On peut faire tout ce qu'on veut. On fait tourner, sans jamais baisser d'énergie et c'est ça le plus important. Oui, c'est ça. Depuis le début de l'année, c'est match après match. Là, on entre dans le mois des matchs qui comptent.”
Naïm Sarni, déçu revient sur la défaite d’aujourd’hui : “Oui, de la déception forcément. On joue une finale pour la gagner, mais après, fier de ce qu'ont pu apporter les joueuses sur le terrain. Elles ont tout donné, elles ont fait des erreurs. Je leur ai dit qu'il fallait accepter d'être imparfaits. Il fallait poser le cœur sur le terrain et profiter du moment tous ensemble.”
Pour le coach, la différence vient en partie des rotations : “Je pense que ça se joue dans les changements et Metz est bien armé pour ça. Réussir à les tenir pendant une heure, on le voit en Coupe d'Europe aussi, ce n'est pas évident. D'autant plus qu'ils arrivent vraiment bien à optimiser dans leur projet de jeu les points forts de leurs joueuses. Il y a de la fraîcheur et sur le long terme, ça paye toujours.”