Paris, Chambéry et Nantes au rendez-vous des quarts de finale

Le PSG poursuit son sans-faute sur la scène domestique, un contraste marqué avec ses prestations européennes. Les Parisiens réalisent rapidement un premier break (3-1, 4’), mais Cesson-Rennes, porté par un début de match décomplexé, s’installe dans la partie et parvient même à mener 7-10 au quart d’heure de jeu grâce à une réalisation d’Erik Szeitl. Après un temps mort salvateur, Paris accélère sous l’impulsion de Luc Steins, Gauthier Lorédon et Yaya Omar, renversant la situation avant la mi-temps (18-17, 30’). Au retour des vestiaires, la machine parisienne se met définitivement en route, emmenée par un Kamil Syprzak auteur d’un impeccable 8/8. Malgré la combativité des Irréductibles, plus irréguliers au fil de la seconde période, le PSG contrôle le dernier quart d’heure et s’impose logiquement.

Chambéry maîtrise Toulouse

De son côté, au Phare, les Chambériens avaient l’occasion de prendre leur revanche et de poursuivre leur parcours en Coupe. Après dix minutes de mano a mano, les locaux infligent un 3-0 à Toulouse, qui ne reviendra plus dans la rencontre (8-5, 14’). Portée par les réalisations de la nouvelle recrue Achilleas Toskas (10/13) et d’Elio Zammit (8/8), l’équipe savoyarde prend progressivement le contrôle du match. Roberto Rodriguez se distingue avec 17 arrêts, permettant à Chambéry de rejoindre la pause avec une avance confortable (16-12, 30’). En seconde période, les Toulousains poussent pour réduire la marque mais ne parviennent jamais à passer sous la barre des trois buts de retard. Tout le monde participe à la fête côté savoyard, à l’image de Dimitri Claude (4/5), qui parvient à deux reprises à redonner quatre longueurs d’avance aux siens. Dans un match parfaitement maîtrisé, Chambéry met fin au parcours des Occitans, désormais tournés vers le championnat après leur élimination européenne.

Nantes assure l’essentiel à Dijon

Enfin, à Dijon, le HBC Nantes se déplaçait avec un effectif diminué mais prêt à assumer son statut. Les Nantais prennent rapidement l’avantage grâce aux arrêts d’Ivan Pesic, décisif dès les premières minutes (16 arrêts à 33 %). En attaque, Julien Bos et Aymeric Minne creusent l’écart (4-10, 11’). Dans une première période qui rappelle aux Dijonnais un douloureux souvenir de septembre à la H Arena, marquée par de nombreuses contre-attaques, les Ligériens rejoignent le vestiaire en tête (21-14). Au retour des vestiaires, Dijon, valeureux, réagit en infligeant un 4-1 au vice-champion de France, notamment grâce aux arrêts de son gardien Maximiliano Soliani. Nantes fait alors le dos rond et s’appuie sur l’efficacité de Théo Avelange-Demouge pour maintenir un écart de quatre à cinq buts. Les Nantais se font malgré tout une frayeur lorsque Dijon revient à trois longueurs sous l’impulsion de l’ancien de la maison nantaise, Lucien Aufret (29-32, 53’). Le HBC Nantes s’impose finalement 32-36, dans la plus grande discrétion, la rencontre étant la seule de la soirée à ne pas être retransmise, au grand dam des supporters des deux équipes.

Saran, Dunkerque, Nîmes, Paris, Chambéry et Nantes filent vers les quarts de finale, en attendant le résultat de Cournon–Montpellier mardi 16 décembre, dans une salle à guichet fermé, une première pour les Auvergnats.

                                                                                                                                   Ilann Thuel