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Sans convaincre, le PSG évite le piège Pelister

Première victoire en Ligue des Champions pour le Paris Saint-Germain Handball de Stefan Madsen face aux Macédoniens de Pelister (33-27). Après une défaite lors du premier match face à Magdebourg, Paris devait faire mieux ce soir. Au terme d'un match compliqué, les hommes de la capitale ont assuré l'essentiel grâce à Elohim Prandi (11 buts) et au jeune Stanis Soullier (6 arrêts).
Paris et les Macédoniens de Pelister se rendent coup pour coup en ce début de rencontre. Un coup de canon à neuf mètres d'Elohim Prandi offre pour la première fois l'avantage au PSG (3-2, 5'). Comme la saison passée, les deux équipes restent au coude-à-coude sans que personne ne parvienne à se détacher (5-5, 11'). Déjà battu lourdement à Magdebourg lors de la première journée (37-31), Paris, pourtant favori, peine encore à emballer le match.
En sortie de temps mort macédonien, Sebastian Karlsson fixe et trompe Nikola Mitrevski, donnant quatre longueurs d'avance aux siens (11-7, 18'). Mais Elohim Prandi est sur les bases d'un match exceptionnel. À la 23e minute, il compte déjà six réalisations et quatre passes décisives (15-10). Alors qu'on pensait les Parisiens lancés, Pelister trouve les ressources pour recoller juste avant la pause (16-16, 30').
Une défense fragile, un héros inattendu
Dès le retour des vestiaires, Prandi remet Paris sur les rails (17-16, 31'). Mais comme en première période, la défense francilienne se montre trop perméable et laisse les verts reprendre l'avantage (18-21, 35'). À ce moment, le spectre d'une nouvelle désillusion plane sur le PSG, privé de Luka Karabatic et Mathieu Grébille, tous deux blessés aux ischio-jambiers.
Une entrée change alors le visage de Paris : celle du jeune Stanis Soullier. Sans complexe, il maintient les siens au contact grâce à ses parades (22-23, 43'). À dix minutes du terme, les deux formations sont encore dos à dos (26-26, 50'). Le tournant intervient dans le money-time, Yahia Omar redonne deux longueurs d'avance au PSG (29-27, 56'), avant de sceller le sort d'un match parfois laborieux (31-27, 58'). Prandi et Soullier parachèvent la victoire (33-27, score final).