En reconstruction, Cesson-Rennes veut regoûter au succès (6/16)

Après une saison en demi-teinte et un maintien acquis de justesse, Cesson-Rennes entend bien retrouver rapidement la première partie du classement. Pour y parvenir, le club breton a misé sur un recrutement ambitieux et un effectif presque remodelé.

La saison passée, la Bretagne a bien failli perdre son représentant en première division. Mais grâce à une réorganisation du staff en fin d’exercice, l’équipe est parvenue à sauver sa place dans l’élite.

Pour cette nouvelle campagne, les ambitions sont revues à la hausse. Sébastien Leriche, de retour aux commandes en tant qu’entraîneur principal, a vu dix joueurs quitter le navire, dont trois ont raccroché définitivement (voir notre espace transferts). Pour combler ces départs, notamment ceux de cadres importants, huit recrues ont rejoint la formation bretonne. Parmi elles, un nouveau capitaine : Mate Sunjic, qui partagera le brassard avec Théophile Caussé, comme l’a indiqué le coach dans Ouest-France.

Avec un effectif largement renouvelé, difficile d’esquisser un sept-type. Les premières compositions devraient évoluer au gré des matchs et de l’état de forme des joueurs. Mathéo Briffe, touché aux tibias, manquera le début de saison mais devrait retrouver les parquets dans quelques semaines.

Une équipe en reconstruction

Dans les buts, le capitaine Mate Sunjic s’annonce comme le numéro un. Sur les ailes, Xavier Labigang et Théophile Caussé assureront la continuité du jeu cessonais. En attendant le retour de Briffe, le nouveau venu Asher Nieto aura l’occasion de se montrer. Arrivé de Benfica, Egon Hanusz pourrait s’imposer dès les premiers matchs, tout comme le Brésilien Gustavo Rodrigues, malgré la belle fin de saison de Mathieu Salou. Revenu au club, le Belge Simon Ooms devrait également être régulièrement sollicité.

Le joueur à suivre

À Cesson, l'international brésilien Gustavo Rodrigues pourrait bien jouer les héros cette saison. Son départ de Chambéry pour la Bretagne a surpris, et il a toutes les cartes en main pour prouver ce choix. Même si plus que jamais, le club a besoin d’un nouveau souffle collectif pour relancer une machine qui, l’an dernier, a bien failli caler.