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LMS (J15)

Nantes et Paris se neutralisent après un match fou

, par Butto

Noam LEOPOLD – HBC Nantes – Crédit photo : Aurélie Notar

Match des étoiles entre Nantes et Paris à la Halle XXL devant 10 000 spectateurs. Après une rencontre engagée dans tous les instants, Nantais et Parisiens se séparent sur un match nul (31-31) dans un match de haute volée au scénario fou.

Un choc avant les fêtes de Noël, que demander de mieux comme cadeaux ? Le HBC Nantes accueille Paris pour un duel entre le leader et son dauphin. La première période démarre sur les chapeaux de roues. Nantes et Paris se répondent, mais un homme sort du lot : Elohim Prandi. Absolument insaisissable, l’arrière gauche français canarde le but nantais, signant un parfait 7/7 durant les 30 premières minutes. En face, c’est Aymeric Minne qui lui répond dans son style explosif (10-10, 15’).

Côté parisien, Luc Steins est contraint de sortir se faire largement bander le crâne après un coup bien involontaire reçu de Yoshida. Pour autant, Paris fait le premier break grâce à deux parades consécutives de Mikkel Lovkvist et des oublis dans la défense du H (10-13, 18’). Nantes manque plusieurs occasions d’égaliser et laisse Ferran Solé, peu en réussite, inscrire le 18ème but parisien. Le leader rentre au vestiaire avec deux longueurs d’avance (16-18, MT).

Biosca et Leopold artisans du come back du H

Paris revient fort dans cette seconde période avec un Lovkvist dominant dans les tirs au près. Même si Ignacio Biosca tente de maintenir son équipe, le H est dans un vrai temps faible, perforé en défense et mangé par le gardien danois du PSG (19-24, 42’). Karl Konan réalise une partie de titan, présent dans toutes les bonnes actions défensives de son équipe. Mais Nantes ne lâche pas et revient à deux buts (25-27, 50’). Le peuple violet pousse derrière son équipe (en jaune ce soir) et exulte sur chaque parade de Biosca ou les buts d’un Rok Ovnicek dont l’entrée est tranchante. Les joueurs de la capitale semblent un peu accuser le coup physiquement, avec encore une fois une rotation réduite de Stefan Madsen : Nantes revient.

Aymeric Minne entretient l’espoir d’un tir de loin absolument dingue, au bout du bout du refus de jeu (28-29, 57’). Chaque ballon est brûlant, et Sebastian Karlsson fait preuve d’un grand sang froid, décalé à deux reprises dans le money time. Noam Leopold lui répond instantanément d’un tir de grande classe avec peu d'angle sur son aile (30-31, 59’). Elohim Prandi hérite d'une patate chaude qu'il ne convertit pas en tirant à 14m. Il reste alors 10 secondes. Thibaud Briet décale à nouveau Noam Leopold qui n'a absolument pas d'angle. Mais il en faut peu pour le sniper suisse qui inscrit un but somptueux en pleine lucarne. Nantes arrache le match nul 31 à 31 contre un PSG qui a calé dans les derniers instants. À la mi-saison, Paris reste en tête avec deux points d'avance sur le H. 

Hugo Gueritaine

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20:30

Jeu. 18 Déc.

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martial
martial
1 heure il y a

Quel match magnifique. Ceux qui craignaient un arbitrage hésitant se sont trompés. C’était un match plutôt propre. Quelques erreurs mais sans véritable impact sur le match. Je me suis bien planté en anticipant une furia nantaise mais pas totalement quand je rêvais d’un Paris tenu à bout de biceps par Prandi puis en partie transfiguré. Tournat neutralisé par le duo Kara-Konan, un Lovkivst qui se montre à son avantage sur les tirs à l’aile, un Minne finalement pas si impactant au delà des 15 premières minutes et puis de véritables héros nantais tels que Leopold et Ovnicek qui viennent profiter d’un temps faible parisien pour ramener Nantes pas à pas dans la partie. Un Biosca décisif à son tour, Paris qui pioche et ça donne un final à couper le souffle. Paris peut s’en vouloir mais cela confirme que les deux équipes sont très très proches. Paris paie finalement son manque ou sa non utilisation du banc avec un Steins rincé et un Prandi qui pèse de moins en moins au fil des minutes. Gaudin avait fait pourtant 6-7 minutes pas trop mauvaises. Si Madsen a réussi à faire souffler le second 7-8mn en première, cela n’aura pas été le cas en 2ème et puis Nantes a bien défendu avec un super Lagarde à l’intérieur. C’est un vrai plaisir de voir de telles parties. Si les 2 équipes évoluent à ce niveau (au sortir du champion d’europe) elles gagneront évidemment des matchs en champions league. Et on a une belle légion d’internationaux….

Francky du 85
Francky du 85
1 heure il y a

Je rejoins totalement les commentaires de Martial.
Match globalement très propre et bien tenu.
Ce match est la meilleure promotion (salle et public, joueurs internationaux en veux-tu en voilà, arbitrage) pour notre sport

USDKforever
USDKforever
53 minutes il y a

Alors analyse en 3 points (ca oblide à faure des choix), plutôt orientée sur les valeureux Nantais :
– leopold, mais quel finisseur !
– Rok, ca fait plaisir de te revoir
– Nantes sait choisir ses gardiens

Mention particulière également à l’interview de fin match de Prandi, en gros  » on a les boules, on aurait voulu gagner, mais putain quel match ». Super état d’esprit, bravo !

Morcheeba
Morcheeba
31 minutes il y a

Analyse en 4 points :
– Paris et Nantes sont les 2 meilleurs équipes du championnat.
– Les frères Gasmi sont actuellement la meilleure paire française et très largement.
– Leopold est, de loin, le meilleur sur la rencontre comme sur le poste d’ALG dans le championnat.
– Le premier qui sera sorti du stage de l’EDF, ce sera Havelange-Demouge qui n’avait rien à faire sur le terrain. Après, Guillaume Gilles pourrait peut-être le remplacer avant le stage, ce qui éviterait de perdre du temps.

Kalya19
Kalya19
13 minutes il y a

On peut quand même relever de ce match que les engagements rapides ont été très peu utilisés, là où c’est devenu une véritable force pour de plus en plus d’équipes européennes, notamment allemandes. Aucune des deux équipes n’a profité du changement attaque/defense des pivots, qui laisse pourtant un secteur central plus dégarni dans cette poignée de seconde. C’est quelque chose de trop peu utilisé dans le championnat français et c’est la où le bat blesse en Europe, on a du mal à s’adapter a la vitesse (fulgurante pour certaines équipes) des adversaires.

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