Les Bleus tombent en demi-finale : entre regrets et espoir de rebond

L'équipe de France a vu son rêve de finale s’envoler après une défaite logique face à la Croatie. Malmenés en première période, les Bleus ont pourtant affiché un sursaut d’orgueil en seconde mi-temps. Entre frustration et détermination, Guillaume Gille, Nedim Remili et Aymeric Minne reviennent sur cette défaite et se projettent sur la petite finale, dimanche à Oslo.

Les Bleus ont vécu un début de match cauchemardesque, subissant l’impact physique et défensif des Croates. Pris dans "une tempête", selon Guillaume Gille, les Français n’ont jamais trouvé la solution face à une défense agressive et un gardien impérial. "On a préparé ce match bien tactiquement, mais peut-être trop", regrette Nedim Remili, expliquant que la rigueur stratégique a parfois freiné leur instinct offensif.

Ce retard au score a pesé lourd, malgré un second acte plus abouti. "Une superbe réaction, on a beaucoup tenté, même si cette deuxième mi-temps paraît un peu folle", concède Gille. Pour autant, des occasions ont été gâchées : "On a eu des ballons pour revenir, mais on ne les a pas concrétisés", regrette-t-il.

Un match sous tension et des décisions arbitrales contestées

L’ambiance survoltée de la Zagreb Arena a également joué un rôle clé. Dans un match sous haute pression, chaque décision arbitrale a eu son poids. "Chaque décision devenait une fête pour les Croates ou une pression énorme sur les arbitres ", souligne le sélectionneur. L’exclusion d’Aymeric Minne a marqué un tournant : "C'était celui qui allait être le déclic aujourd’hui. Les arbitres ont décidé autrement", confie Remili, tout en refusant d’en faire une excuse.

Minne, lui, ne cache pas sa frustration : "J’ai un peu la même sensation qu’aux Jeux… c’est un coup de massue, avant d'ajouter. On sentait que ça pouvait basculer, mais à chaque fois, il y a eu des petits trucs qui ont fait que ça ne l’a pas fait."

Se remobiliser pour aller chercher le bronze

Malgré la déception, les Bleus doivent rapidement tourner la page et se concentrer sur la médaille de bronze. "On s'est battus pour aller chercher quelque chose d’incroyable. Ça ne s’est pas fait aujourd’hui, mais il y en a une à aller chercher dans deux jours", insiste Remili. Gille, lui, garde un regard positif sur le parcours de son équipe : "L’état d’esprit est top, mais aujourd’hui, ce n’était pas suffisant."

À Zagreb, A.F