3 nouveaux joueurs au PAUC

Le club du Pays d'Aix a officialisé hier soir la signature de trois nouveaux joueurs pour la saison prochaine. 

Le premier est le gardien international norvégien, Ole Erevik, qui évolue actuellement dans le club danois de Aalborg (adversaire ce week-end de Barcelone en 8ème de finale de la Ligue des Champions). Passé par Magdeburg, Léon, Irun et Kolding, il arrive avec dans ses bagages près de 200 sélections en équipe nationale.

Un second joueur international posera ses valises en Provence durant l'été, Juan Andreu Candau, pivot de l'équipe d'Espagne derrière Julan Aguinagalde. Andreu évolue depuis trois saisons en Allemagne dans le club de Hannovre (club où retournera jouer le danois Morten Olsen de St Raphaël) et a fait une apparition remarquée au Qatar avec la Roja. Pivot robuste de 118kg pour 1,97m, c'est un sérieux client dont la morphologie n'est pas sans rappeler l'ancien pivot, aussi espagnol, de Créteil, Rafael Baena, avec néanmoins une capacité à défendre bien supérieure.

Troisième recrue, l'ailier gauche d'Istres Yvan Gérard, actuel dixième meilleur buteur de LNH avec 90 buts en 18 rencontres. Toutes les recrues se sont engagées pour les deux prochaines saisons, jusqu'en juin 2017.

Ces différentes annonces vont naturellement provoquer le départ de certains joueurs actuels de l'effectif professionnel du PAUC. Reste désormais à attendre l'annonce officielle de l'arrivée du capitaine de l'équipe de France, Jérôme Fernandez, ainsi que les départs, ou non, de Luka Karabatic et du coach Noka Serdarusic.

Ole Erevik : "Aix ne font pas que parler, ils agissent"

Le portier norvégien Ole Erevik nous a réservé ses premières impressions après sa signature :

- Ole, quelles sont les raisons de votre arrivée en France ?

- J'avais besoin de changement, pour continuer à me développer et à progresser en tant que gardien. Cela fait sept saisons que j'évolue au Danemark et je voulais essayer quelque chose d'autre. Je suis passé par l'Espagne, par l'Allemagne, cela reste des bons souvenirs et je pense que pour ma famille, c'était le bon moment pour partir à l'étranger. Mes enfants sont encore petits, le timing était excellent, et l'offre que Aix m'a faite était difficile à refuser. Je suis venu ici peu avant Noël, et tout ce que j'ai vu m'a fait une très bonne impression.

- Vous parlez de vos expériences à l'étranger, que vous-ont elles apporté ?

- J'ai passé trois saisons en Espagne, c'était la première fois que je partais aussi longtemps et aussi loin de la Norvège. Tout était nouveau pour moi, et je suis arrivé au moment où Ademar Léon était en plein boom, on remporte d'ailleurs la coupe des coupes cette année là. Je n'y ai joué qu'une saison avant de partir pour Irun, où au niveau des résultats cela a été un peu plus compliqué, mais globalement, j'ai vécu trois superbes années en Espagne. Je suis ensuite parti à Magdeburg, où cela s'est moins bien passé, que ce soit au niveau handball ou au niveau de la vie en général. Mais c'était il y a huit ans, j'ai beaucoup évolué comme personne et repartir à l'étranger ne me fait pas peur.

- Vous avez joué la Champions League presque tous les ans depuis que vous êtes au Danemark, pourquoi avoir choisi Aix ?

- Le projet y est très excitant, les dirigeants veulent jouer l'Europe dès la saison prochaine, et c'est un challenge dont je veux faire partie. Le championnat français est très bon, et je ne crois pas qu'Aix soit plus mauvais que n'importe laquelle de ces équipes. Je pense même, très honnêtement, que l'effectif de cette année serait bien supérieur à beaucoup d'équipes au Danemark. Ce que j'ai vu quand je suis venu m'a fait une très bonne impression, le club va dans la bonne direction, tout est fait de façon très professionnelle et les gens du PAUC mettent les moyens pour atteindre leurs objectifs.

- Et niveau recrutement, ils n'ont pas lésiné...

- Bien sûr, mais à un moment, si tu veux être ambitieux, il faut prendre des risques. Aix montre que sa volonté de jouer l'Europe n'est pas qu'une façade, les dirigeants ne font pas que parler, ils agissent, et je trouve que c'est rassurant pour tout le monde. Quand j'ai signé, je savais déjà les noms des gens qui allaient également venir, et cela m'a conforté dans mon choix.

- Vous avez sûrement parlé avec Espen Lie Hansen et Christoffer Rambo, les deux Norvégiens qui ont eu du mal à s'imposer à Dunkerque. Que vous ont-ils dit ?

- Tous les gens à qui j'ai parlé, Espen et Chris bien sûr, mais aussi d'autres joueurs, m'ont dit que le championnat français, année après année, progressait. Il devient très compétitif, les écarts entre les équipes sont infimes et arriver à s'imposer dans ce championnat, en tant qu'étranger, est un vrai challenge. Je suis persuadé qu'Aix va m'y aider.

Propos recueillis par Kevin Domas

Pour ceux qui ne connaissent pas Andreu, voilà ce qu'il est capable de faire :

Le tir retourné de Juan Andreu (Hannover... par Handnews