La France presque facile face à la Slovénie

Comme face à l'Argentine, l'équipe de France a su plier la rencontre dès les trente premières minutes de la rencontre pour décrocher son ticket en demi-finale du mondial face à une Slovénie en demi teinte (23-32). Une nouvelle fois, le succès des Bleus s'est basé sur une défense très solide, accompagnée d'un grand Thierry Omeyer. Vendredi, la France affrontera l'Espagne, tombeuse du Danemark (25-24).

Douze minutes. Durant douze minutes, les Slovènes n'auront pas trouvé la faille au sein de la défense française. En effet, après l'ouverture du score de Klemen Cehte, les hommes de Boris Denic se heurtent à Thierry Omeyer ou à la muraille défensive bleue. Pendant ce temps là, l'équipe de France profite d'une défense slovène bien trop laxiste pour s'échapper au tableau d'affichage (1-7, 13'). Un manque d'impact physique en défense et une trop grande liberté laissée à la base arrière française sont les raisons de l'échec slovène en première mi-temps (4-11, 18'). A l'image de Miha Zvizej, en échec quatre fois sur autant de tentatives lors de ces trente premières minutes, Thierry Omeyer abat un travail considérable dans son but (8-7, 25'). "La meilleure façon de ne pas encaisser de contre-attaque est de marquer en attaque !" avait prévenu Claude Onesta il y a deux jours. Message compris par ses troupes qui mènent à la mi-temps (10-18, MT).

La seconde période est celle du réveil des Slovènes dû en grande partie au gardien nantais Gorazd Skof et à une défense enfin plus solide. A seulement 25% d'arrêts en première mi temps, il se réveille lors de la deuxième période en réalisant 10 parades sur 24 tirs (42%). Du même coup, les Slovènes grappillent petit à petit au score et profitent d'une double infériorité numérique française pour revenir à quatre longueurs (20-24, 49'). "On était tellement devant au score que lorsqu'ils sont revenus à quatre buts, on aurait pu avoir l'impression qu'on perdait le fil du match, explique Xavier Barachet. Alors que finalement, notre matelas était toujours confortable. Nous n'avons pas paniqués et avons donné un nouveau coup d’accélérateur en fin de rencontre" grâce notamment à trois nouveaux arrêts d'Omeyer. Usés physiquement, les Slovènes lâchent complètement prise dans les dix dernières minutes de la rencontre et s'inclinent finalement (23-32, FT).

Les réactions ici.

Les statistiques :

France : Omeyer (18 arrêts/41) Dumoulin -  Narcisse (6/9), N. Karabatic (5/8), Joli (4/4), Mahé (4/6), L. Karabatic (3/4), Porte (3/4), Barachet (3/7), Nyokas (2/3), Guigou (1/1), Sorhaindo (1/3), Fernandez (0/1), Accambray (0/2)

Slovénie : Skof (12 arrêts/32), Prost (1/13) - L. Zvizej (6/6), Gajic (4/5), Dolenec (4/10), Cehte (4/11), Bezjak (1/1), Zorman (1/2), Kavticnik (1/2), Skube (1/3), Natek (1/4), M. Zvizej (0/4)