LdC - 1/8
Montpellier prend une option, Szeged aussi
Seuls Montpellier et, dans une moindre mesure, les Hongrois de Szeged ont réussi à prendre un léger ascendant sur leurs adversaires lors des huitièmes de finale aller de Champions League cette semaine.
La statistique résume, à elle seule, le niveau atteint par les équipes qualifiées pour ces huitièmes de finale. Seul un match, la victoire de Montpellier face à Kielce (33-28), a fini sur un écart supérieur à deux buts. Les cinq autres rencontres se sont terminées sur des scores accrochés, laissant présager de matchs retour torrides. Dans l'opposition entre les Danois de Silkeborg et les Hongrois de Szeged, dont le vainqueur affrontera le vainqueur de Nantes-PSG, ce sont les hommes de Juan Carlos Pastor qui ont pris un léger avantage, en s'imposant de deux buts au Danemark (26-24). Menés de cinq buts à la pause (13-8), incapables de franchir la muraille Soren Rasmussen et de stopper un Nikolaj Markussen dans une forme olympique (8 buts), les Hongrois ont renversé le match en seconde période. D'abord en musclant leur défense, mais aussi en trouvant enfin la solution en attaque, à l'image de Sergei Gorbok (5 buts). Un 4-0 pour recoller en milieu de mi-temps avant que Denis Buntic et Stas Skube ne mettent le couvercle dans les dernières secondes. Avec ses deux buts d'avance, Szeged a fait une grande partie du chemin pour rejoindre les quarts. Surtout considérant qu'à part Kielce et le Vardar Skopje, personne n'a été s'y imposer cette saison.
Nantes - PSG, Kiel - Rhein-Neckar, tout est serré !
En revanche, pour le reste, tout reste encore à jouer. Dans le deul franco-français, Nantes a arraché le match nul dans les dernières secondes face à Paris (26-26) tandis que Rhein-Neckar Löwen l'a emporté d'un petit but à Kiel (25-24). Sans Duvnjak ni Toft Hansen, blessés, les Kielers ont lutté, ont souvent été menés, comptant jusqu'à six buts de retard en début de seconde période (13-19, 37'). Avant de se rebeller et de revenir dans le match, grâce notamment au beau match de Nikola Bylik (7 buts), le seul à trouver la clé face à Andreas Palicka et ses treize arrêts. Avec un but d'avance, tout sera encore jouable à Mannheim jeudi, et les lions peuvent s'en vouloir de ne pas avoir coulé leur adversaire sur cette première manche.
Flensburg et Veszprem doivent finir le travail
Le troisième club allemand, Flensburg, a mis vingt minutes à entrer dans son match à Brest. Menés de trois buts au quart d'heure de jeu, les hommes de Vranjes se sont remis dans le sens de la marche grâce à Rasmus Lauge Schmidt, passant en tête de deux buts à la pause (13-15). Mais, là encore, les Flensburgers peuvent s'en vouloir de ne pas avoir fini le travail dès la première manche, ayant compté cinq buts d'avance à dix minutes du terme (20-25). Mais dix minutes sans marquer de but à Ivan Pesic allaient ruiner les espoirs des Allemands rejoints dans la dernière minutes avant qu'Holger Glandorf ne leur donnent une victoire étriquée (26-25). Ils partiront favoris au retour mais méfiance quand même. Veszprem est dans le même cas de figure après l'avoir emporté d'une courte tête du côté de Zagreb (23-22). Après avoir mené, là aussi, de cinq longueurs, les rouges ont laissé revenir leur adversaire sur la fin, et seront dans l'obligation de l'emporter au match retour pour se qualifier. En cas de qualification, Veszprem pourrait retrouver Montpellier en quart de finale.
Kevin Domas