LDC (M)
Hold-up parfait pour le PSG !
Il ne fallait pas rater ce rendez-vousà Flensburg pour continuer d'espérer une première place pour Paris. Pourtant mal embarqués, les Parisiens sont revenus en toute fin de match pour arracher la victoire à cinq secondes du terme (33-34, FM).
C'est parti sur les chapeaux de roue dans la Flensburg Arena. Les Parisiens avaient leur objectif en tête, terminer premier de leur poule. La victoire était donc obligatoire dans cette conquête derrière Barcelone qui n'a perdu qu'un seul de ses duels en Ligue des Champions depuis le début de la saison. En face, Flensuburg avait besoin des points pour assurer la qualification pour les huitièmes. Malgré un début de rencontre très ouvert avec beaucoup de buts, la tension se fait sentir à l'image des retrouvailles entre Uwe Gensheimer et Matthias Angersson qui sont animées et ce, dès le début du match. C'est en suite Nikola Karabatic qui est pris en grip par le public allemand. Le demi-centre du PSG est sifflé sur chacune de ses prises de balle. Cette atmosphère n'empêche pourtant pas les Parisiens de jouer leur jeu, du moins en attaque. En défense, l'affaire n'est pas aussi simple. La formation de Ljubvomir Vranjes parvient à répondre aux offensives de son adversaire sans jamais paniquer. Ces quelques errances défensives, laissent donc les coéquipiers de Lauge Shmidt faire le premier écart (15-13, 26'). Mais quand le portier de la formation allemande fait des arrêts en fin de première mi-temps, Thierry Omeyer a du mal à lui répondre (10% d'arrêts en première période), Flensburg en profite pour mener à la mi-temps de trois longueurs (18-15, MT).
Quand Gorazd entre, Gorazd sauve!
Malgré le changement effectué dans le but de Paris, le début de deuxième mi-temps part sur les mêmes bases. Une formation allemande qui trouve facilement des solutions pour prendre quatre longueurs d'avance. Ce n'est pas Kentin Mahé et sa vitesse qui dira le contraire. L'international français se régale en trouvant des espaces pour finir à 6m face à Gorazd Skof. Pourtant le portier parisien se met doucement dans la rencontre pour faire des arrêts. Cela permet à Paris de réduire l'écart revenant à un but de son opposant du soir (25-24, 42'). Le passage en 0-6 côté français fait clairement du bien en face d'un attaque allemande qui ne trouve plus aussi facilement le chemin du but. Quand la défense va bien, Paris retrouve du jus pour prendre les devants après avoir été mené pendant plus de vingt minutes (27-28, 48'). La période de domination reste cependant assez courte. Si Noka Serdarusic a bien ajusté sa défense, Vranjes en fait de même. Une 0-6 beaucoup plus performante dans le duel qui leur permet de monter rapidement les ballons pour reprendre la main sur la rencontre (30-28, 51'). Kévin Moller qui a remplacé Matthias Andersson ne se montre pas timide malgré l'enjeu et fait des parades dans les dix dernières minutes. Des arrêts qui comptent pour les siens et qui font grandir l'écart (32-29, 54'). Rien ne semble pourtant atteindre le PSG réduit à 6 après l'exclusion de Luka Stepantic alors qu'il ne reste que quatre minutes à jouer. Les coéquipiers de Nikola Karabatic jettent toutes leurs forces dans la bataille en évoluant avec Daniel Narcisse au poste de pivot et reviennent (32-32, 28'). Dans une fin de match folle, Uwe Gensheimer gratte la balle alors qu'il reste moins d'une minute à jouer. L'ailier allemand est d'ailleurs à l'origine du dernier kung-fu qui est conclu par Nédim Rémili sur le buzzer pour offrir ce hold-up parfait aux Parisiens (33-34, FM). La course à la première place reste donc possible pour la bande de Serdarusic qui a eu chaud sur le parquet allemand.
Maxime Cohen