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Challenge Cup (F) - Finale

Un moindre mal pour l'UMB-B

, par Dalibor

En déplacement à Szczecin, en Pologne hier soir, l'UMB-B a pris un léger avantage (21-20) avant la finale retour qui se tiendra à Bordeaux dimanche prochain. Un moindre mal puisque jamais les Françaises n'auront été mené durant la rencontre... et qu'elles comptaient cinq unités d'avance à un quart d'heure de la fin.

UMBB-Mios

Sur le parquet de la grande Azoty Arena (5500 places) de Szczecin hier soir, les Unionaises étaient soulagées. D'avoir gagné, tout d'abord, mais aussi et surtout de ne pas avoir craqué alors que les Polonaises étaient revenues, à deux reprises, à leur hauteur en deuxième mi-temps. Pourtant, rien ne laisse présager un tel scénario après une première période à sens unique. Avec un but au compteur après onze minutes (1-4, 11'), les Polonaises paraissent ainsi bien mal embarquées dans leur finale. Mais malgré un manque de vitesse évident et des pertes de balle à répétition qui polluent leurs phases offensives, les arrêts de leur gardienne, Solomija Szywerska, leur permettent de rester au contact des Françaises (4-8, 20'). "Notre première mi-temps n'a pas été bonne car il y avait un gros manque de rythme en attaque de la part de mes joueuses, appuie Adrian Struzik, l'entraîneur polonais. A de multiples reprises, nous nous sommes fait prendre balle en main. Je crois que mon équipe était un peu stressée car, pour beaucoup, c'était la première fois qu'elles disputaient un match aussi important qu'une finale de Coupe d'Europe." En s'appuyant sur une défense bien en place, l'UMB-B vire logiquement en tête à la mi-temps (7-10, MT).

Et c'est au retour des vestiaires que la rencontre connaît son premier tournant. En trois minutes, Noémie Lachaud puis Chloé Bulleux écopent d'une sanction temporaire et le Pogon Szczecin, par l'intermédiaire de Malgorzata Stasiak notamment, se retrouve à égalité avec l'Union pour la première fois du match (10-10, 34'). Mais par la suite, en trois minutes, Julie Foggea arrête deux pénaltys. Un coup sur la tête des Polonaises qui encaissent dans la foulée un 4-0 (12-17, 45'). "On fait une très mauvaise entame de seconde période et je ne sais pas trop pourquoi, analyse Julie Foggea. Peut-être avons nous été surprises qu'elles se réveillent de la sorte, nous ne sommes pas revenues des vestiaires assez concentrées. Et après, ça va forcément vite. On n'assure pas en défense, les Polonaises tentent des coups sur nos attaques et nous mettent en difficulté... On a peut-être toujours un peu de stress également, après notre finale perdue face à Fleury en Coupe de la Ligue." Car, une deuxième fois, les Bordelaises se feront peur. Szczecin trouve la bonne carburation sur ses défenses en stricte et l'écart diminue à nouveau (16-19, 54'). Portées par environ 2500 personnes, les Polonaises reviendront même à égalité (20-20, 59') et auront le ballon de la victoire mais c'est finalement Myriam Borg qui délivre son équipe sur un tir à neuf mètres à l'expérience (20-21, FT). Ouf. "C'est dommage d'avoir fait ces erreurs défensives ce qui a permis aux adversaires de revenir, souligne Elsa Deville, par ailleurs auteur d'une belle prestation sur son aile. On mène de +5 et on ne gagne finalement que d'un but. On est tout de même très contentes d'avoir gagné ce soir."

"Avec un tel score, nous savons que nous devrons défendre très fort dès la première minute au retour, se projette quant à lui Manu Mayonnade. C'est le point négatif de la soirée : nous n'avons pas marqué beaucoup de buts à l'extérieur. C'est dommage de ne gagner que d'un but, ce qui est l'un des écarts les plus faibles du match. Nous n'avons aucune marge de manœuvre mais les Polonaises non plus. On savait que Szczecin était capable de belles choses vu leur parcours en championnat cette année. Ce dernier but de Myriam nous fait énormément de bien."

"Pour moi, rien n'est joué, lâche Adrian Struzik, le technicien polonais. On verra la semaine prochaine laquelle de ces deux équipes est la plus forte. Mais je suis satisfait de la performance de mes joueuses sur cette rencontre."

Pogon Baltica Szczecin - UMB-B 20-21 (7-10) Szczecin : Cebula 4, Stasiak 4, Stachowksa 3, Sabala 2, Yashchuk 2, Zawistowska 2, Zimny 2, Huczko 1, Glowinska, Jurczyk, Kochaniak, Koprowska Krolikowska, Noga. Gardiennes : Placzek, Szywerska. UMB-B : Maubon 4, Deville 3, Durand 3, Gonzalez 3, Leveque 3, Bulleux 2, Alberto 1, Andreassen 1, Borg 1, Bitonti, Lachaud, Sagna. Gardiennes : Foggea, Lavaud.

A noter que neuf supporters bordelais étaient présents hier soir à Szczecin. Un déplacement de 48 heures A/R effectué en minibus. Toujours munis de tambours et autres accessoires, ils se sont fait entendre dans la vaste enceinte polonaise. Chapeau à eux !

Le clin d'oeil de la fanfare polonaise aux joueuses de l'UMB-B : Fanfare de la police polonaise qui joue le... par Handnews

De Clément Domas depuis Szczecin

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Sasori
Sasori
9 années il y a

J'ai vu le match de diffusion, trop de faute dans les 15 dernières minutes. Les Aquitaines sont trop sanctionné ce qui profite aux Polonaises d'attraper le retard. La défense agressive à la Francaise pose bcp parce que, justement, les arbitres qui n'ont pas l'habitude de ce type de défense sanctionnent sechement. A force de sanctionner, ca perturbe aux joueuses. Idem pour les Fleury contre les Danoises, les Havraises, Messines en coupe d'Europe ces derniers temps. C'est un gros problème ca, bon sang ! J'espère que les Aquitaines ne vont pas se laisser piéger à Bordeaux. En huitième, les Hollandaises ont failli d'éliminer Mios chez elle à cause, encore une fois, la défense agressive et l'arbitrage sanctionne durement les joueuses…..( j'ajoute aussi les Miosaises ont sous estimé les Hollandaise, impardonnable !)
Les filles de Guyenne doivent gagner la coupe d'Europe. Regardez l'exemple de Nanterre et de Villeneuve d'Asq ont fait en basket : se battre jusqu'à la mort !

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