N. Karabatic : "Je m'arrêterai lorsque je ne serai plus bon"

Invité mardi matin de l'émission "L'Expresso" sur BeIN Sports, Nikola Karabatic a évoqué les différentes actualités du moment : la Golden League, son avenir en équipe de France mais aussi les attentats survenus à Paris vendredi dernier.

Le demi-centre des Bleus et du PSG, laissé au repos lors de la Golden League disputée à Oslo, a regardé devant sa télé les performances d'une sélection rajeunie. Malgré trois défaites concédées, Nikola Karabatic relativise la portée de tels résultats. "C’était un tournoi amical où on a surtout testé de nouvelles associations de joueurs, a-t-il expliqué. C’était pour moi, devant ma télé, dur de voir les copains bien jouer sans réussir à gagner, parce que la victoire c’est toujours important, surtout quand tu portes le maillot de l’Equipe de France. C’était difficile, mais je pense que ça va nous toucher dans notre orgueil et, au final, ça ne va pas être mal pour nous motiver avant l’Euro."

Nikola Karabatic World MVP 2014 par Handnews

"L'envie est là"

Si Nikola Karabatic confie que la France va "aborder les JO en pleine confiance", il entend continuer à apporter son talent aux Bleus bien après le Mondial 2017 qui sera organisé dans l'Hexagone. "Il y a toute une génération mais on est quand même à des moments différents dans nos carrières, avoue-t-il. Même si ça fait longtemps que tout le monde me voit, je n’ai que 31 ans, je ne fais pas encore partie des anciens. Pour Rio et le Mondial, j’aurai 32 ans, donc je pense que je pourrai continuer encore. Je m’arrêterai lorsque je ne serai plus bon, que je n’apporterai plus rien à l’équipe de France et que je prendrai la place d’un meilleur joueur que moi. Pour l’instant, l’envie est là."

L'ancien barcelonais, qui a confié sur l'antenne de BeIN Sports être revenu jouer en LNH "pour continuer à porter haut les couleurs du hand français" a aussi évoqué les attentats qui ont marqué Paris vendredi dernier. "J’ai été touché par ces événements et très attristé, confie-t-il. La vie continue, il faut aller de l’avant et il faut juste se souvenir de ce vendredi 13 novembre et ne pas l’oublier surtout."