LFH - Nîmes
La der de Champion au HBCN
A 23 ans, Cindy Champion s'envolera cet été pour Bourg-de-Péage, en D2F. Formée au Handball Cercle Nîmes où elle aura fait ses premiers pas en temps que professionnelle, Champion quittera donc le Gard après être passée par toutes les émotions. De la joie de remporter un titre européen à la frustration due au manque de temps de jeu en passant par sa première sélection en A', l'arrière droite revient pour Handnews sur toutes les étapes de son parcours au HBCN. Confessions à cœur ouvert.
Cindy Champion a débuté le handball dans un village situé à une vingtaine de kilomètres de Nîmes, à Vergèze. "Mon frère jouait au foot et son entraineur avait une fille qui jouait au hand, se rappelle l'intéressée. C’est elle qui m’a incité à venir essayer. J’y suis allée et j’ai continué. J’ai donc commencé à 10 ans et j’ai joué deux ans à Vergèze. Mon père a ensuite été muté dans les Cévennes et j’ai donc joué au Vigan pendant deux saisons également. Par la suite, j’ai été détectée à Bouillargues et c’est là que j'ai débuté le Sport Etudes, lorsque j'étais en troisième. Parallèlement, je jouais toujours pour Bouillargues en championnat de France -18. Après tout ça, Nîmes m’a recruté et depuis je n’ai pas bougé."

La Coupe d’Europe en 2009, des finales de Coupes de France et de la Ligue, Cindy Champion compte de nombreux souvenirs avec un club qu'elle connaît aujourd'hui par cœur. "Notre parcours en Challenge Cup en 2009 fait évidemment partie de mes meilleurs souvenirs, évoque l'arrière droite nîmoise. Je n’ai pas joué la finale mais j’avais fait les quarts. A l'époque, j’étais donc contente parce que j’avais eu du temps de jeu. C’était beaucoup d’émotions, notamment lorsqu'on était sur le bus pendant la pégoulade à la féria. C’est un de mes meilleurs souvenirs. On avait été présentées devant toutes les arènes et pour moi, qui était encore jeune à l'époque, ça avait été vraiment impressionnant. La saison 2007/2008 reste également une très bonne saison. On avait été championnes de France avec le Pôle de Nîmes. Ça nous avait permis de partir au championnat du monde au Danemark où on finit troisième (elle réfléchit). Et puis, il y a aussi une saison en Nationale 1, où j’ai été meilleure buteuse ! C’était ma meilleure saison. J’ai envie de retrouver ça, marquer 8-9 buts par match, ça me manque."
Aux côtés de cette malle de bons souvenirs, trône également, la saison 2013/2014, compliquée pour tout un club. Sa "pire saison" au HBCN, dixit Cindy Champion. "C’était dur. Il y a toujours eu une bonne ambiance au niveau de l’équipe mais on a eu de la malchance toute l’année, notamment avec les blessées. Ça nous mettait un coup et on n’arrivait pas à se relever. Au final cette situation a crée des tensions, les entraineurs étaient contre nous. J’allais aux entrainements la boule au ventre. Il n’y avait rien qui allait et ça se répercutait sur la vie personnelle. C’est une année à oublier, c’était vraiment dur à encaisser, d'autant plus en étant une jeune joueuse. Cette année il y a eu de nouvelles recrues qui nous ont beaucoup apporté. Je pense notamment à Mouna Chebbah. Allison Pineau est venue nous renforcer en fin de saison également. Chaque année est différente, on a aussi eu moins de blessées que l'an dernier et c'est un paramètre qui compte."

Du tac au tac :
Un geste technique ? Le lob. J’essaie à tout prix de l’apprendre sur l’aile, je galère un peu mais c’est marrant. Un film ? Les Tuches Une musique ? Never Believe You de Navado Un plat ? Les bruschetta Un rêve ? Profiter de la vie... Être naturelle avec tout le monde. Passer une agréable vie avec mon chéri, avoir une grande famille à la campagne. Un livre ? Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites de Marc Lévy. Un animal ? Un chien (j’en ai deux). Un coach ? Christophe Chagnard. Un(e) joueur (euse) ? Anita Gorbicz, quand j’étais en sport étude j’ai toujours voulu être comme elle. Une journée typique ? Je déjeune devant la télé puis je sors mes chiens. Après, soit je vais à l’entrainement, soit je fais le ménage. Je regarde un petit film avant la sieste puis je bouquine en attendant l’heure de l’entrainement. Et après, je vois mon chéri. Une journée sans hand ? Grasse matinée, repas, le plus souvent avec les copains. Petite partie de pétanque ou sortie avec les chiens dans la forêt... Puis restaurant et soirée avec les copains à la maison.