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LFH - UMB-B

Lachaud ne brûle pas les étapes

, par Dalibor

Pivot de l’Union Mios-Biganos Bègles, Noémie Lachaud avait toujours rêvé de jouer en première division. Joueuse de Bègles conservée lors de la fusion des deux entités (Mios-Biganos et CA Bèglais) il y a deux ans, Lachaud s'est, à 22 ans, imposée comme une valeur sûre de l'effectif girondin. Nationale 1, division 2 puis LFH. Elle pense désormais secrètement à l'équipe de France. Rencontre.

Lachaud-UMBB-Mios

Elle avait pourtant commencé par le judo mais ses copines jouaient alors au handball... Dans sa jeunesse, Noémie Lachaud a ainsi eu un faible pour le sport de Teddy Riner avant de se tourner vers la petite balle pégueuse. "J’avais des amies qui faisaient du hand au collège et qui m’ont proposé d’essayer, explique-t-elle. A l'époque, je faisais du judo, mais j'ai quand même accepté. Et finalement, je me suis prise au jeu, j’ai bien aimé la pratique et au final je me suis consacrée à fond au handball et j’ai un peu lâché le judo." Et par la suite, tout s'est enchaîné. Inscrite en sport étude à Talence, cette étape fut évidemment déterminante pour devenir professionnelle aujourd'hui. Pourtant, celle-ci fut compliquée à appréhender. "La première année a été assez compliquée parce que mes parents habitaient dans un endroit assez reculé, à la campagne, se souvient la pivot. Pour aller en cours, il fallait donc que j’aille en ville et ça n'était pas forcément facile en étant jeune. Mais malgré tout, j'étais très motivée pour progresser au handball et, après coup, ça a été une super expérience." Évoluant au club de Bègles lors de la saison 2012-2013, Noémie Lachaud fait partie des joueuses prises pour évoluer enLachaud Mios première division lors de l'été 2013 au sein de la nouvelle entité : Union Mios Biganos Bègles. A l'époque, la pivot n'a alors que 20 ans. Un premier aboutissement pour une joueuse qui a toujours eu la LFH dans un coin de sa tête. "Depuis des années, je m’entrainais pour toucher à la première division donc mon rêve se réalisait, explique l'intéressée. J’étais hyper enthousiaste lorsque j’ai su que j’allais faire partie de l’effectif. En fait, j’ai eu beaucoup de chance depuis mes débuts dans le hand : lorsque j’ai fait ma première année à Bègles après être partie de Bergerac, j’étais avec Stéphanie Cano, un grand nom du handball féminin. Et lors des années qui ont suivies, je me suis entrainée avec Myriam Borg, par exemple. Et puis, s’entrainer avec des filles telles qu'Alexandra Lacrabère est un plus, c’est évident. Ces joueuses-là "puent" le handball, elles ont de l’expérience, elles t’apprennent des choses et tu apprends tous les jours à leurs côtés." Pour cette compétitrice, le sport est fait d’objectifs qu’elle aime atteindre. C’est pourquoi une fois arrivée au plus haut-niveau en France, la sélection nationale fait maintenant partie de ses objectifs à accomplir. "Je me suis toujours fixée des objectifs assez hauts, dévoile Noémie Lachaud. Lorsque je jouais en N1, je voulais toujours jouer en D1. Maintenant j’y suis et forcément, si je m'entraîne tous les jours, si je me fais du mal à chaque entraînement, c'est pour pouvoir accéder au plus haut niveau. Le maillot bleu est donc forcément dans un coin de ma tête. Je m’inspire de ce que font les pivots de l’équipe de France pour progresser et pour m'améliorer." Si sa vie sportive est fondée sur des buts à atteindre, Noémie Lachaud n’oublie évidemment pas son club qui est dans une  situation délicate en cette fin de saison. "Aujourd’hui on se retrouve dans une situation délicate, concède l'intéressée. On doit aller chercher des victoires contre des équipes que l’on n’a pas forcément gagnées en championnat régulier et c’est compliqué. Maintenant, il ne faut pas trop regarder derrière et on pensera à l’après à la fin. Je pense que c’est important pour moi de ne pas trop réfléchir à dans deux mois ce qui pourrait se passer." (nldr : l'entretien a été réalisé avant la victoire de l'UMB-B à Dijon 31-25). Entre la saison compliquée en LFH et le titre européen en Challenge Cup, l'UMB-B vit une saison assez particulière. "J’ai un peu du mal à l’expliquer ce contraste, explique Noémie Lachaud. Peut-être cela vient-il du fait que nous sommes plus à l'aise lorsque nous jouons des matchs en aller-retour. Ce sont des matchs joués à court terme et cela ne nous laisse pas le temps de réfléchir." Une formule qui s'applique, pour le moment, également pour les play-downs de LFH.
Crédit photo : Daniel Vaquero
Crédit photo : Daniel Vaquero
Du tac au tac. Un geste technique ? La roucoulette Un film ? Le Père Noël est une ordure Une musique ? Gitano de Kendji Girac Un plat ? Pâtes à la carbonara Un rêve ? Jouer en équipe de France Un livre ? Les Dieux voyagent toujours incognito Un animal ? Le lion Un match qui vous a marqué ? Le match retour au Havre en Challenge Cup Un coach ? « Manu » Mayonnade Un joueur ou une joueuse ? Véronique Péqueux-Rolland Une journée typique ? Entrainement le matin, repas, sieste ,entrainement et soirée tranquille avec des amis Une journée sans handball ? Très tranquille. Je flâne un peu à l’appartement, je fais les magasins, je vois mes amis et je rentre chez mes parents en weekend.

De Maxime Cohen

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