Le PSG et Saint Raphaël restent aux deux premières places

Alors que Montpellier n'a pas fait mieux qu'un match nul à Cesson hier soir (27-27), le PSG et Saint-Raphaël ont consolidé leurs deux premières places en s'imposant cet après-midi.

Nous vous le disions en prélude de cette journée, Chartres se déplaçait à Paris pour ne pas prendre une valise. Mission accomplie puisque le PSG ne l'a emporté que 33 à 25. En faisant tourner dans les grandes largeurs, puisqu'à l'exception de Robert Gunnarsson, tous les Parisiens sur la feuille de match ont foulé le parquet de Coubertin. Dans le rythme après vingt minutes de jeu, les hommes de Jérémy Roussel ont pris un éclat avant de rentrer aux vestiaires avec six buts de retard sur les Parisiens, privés de Nikola Karabatic (17-11). Un écart qui est monté jusqu'à douze unités en milieu de seconde période, avant que Paris ne relâche la pression en fin de match. Côté chartrain, si les ailiers et le pivots ont été à la fête (17 des 25 buts ont été inscrits par la triplette Roche-Kieffer-Gaillard), la base arrière a manqué cruellement de mordant. Robin Molinié et Sergey Kudinov ont notamment peiné, avec un 1/11 à eux deux au tir.

La partie a été bien plus disputée pour Saint-Raphaël, sorti finalement vainqueur de Nantes (28-25). Menés à la pause (12-14) après avoir bien commencé la partie (7-4, 14'), les hommes de Joël Da Silva ont notamment monté le niveau défensivement, permettant à Slavisa Djukanovic de réaliser 16 arrêts, dont cinq dans les dix dernières minutes. Et au fur et à mesure que le gardien varois montait en température, Gorazd Skof peinait et Saint Raphaël a fini par emporter le bras de fer pour garder sa seconde place et creuser l'écart sur la concurrence.

Une concurrence notamment incarnée par Chambéry, qui a fini par s'incliner à Toulouse (28-27). Passé en tête à la huitième minute, le FENIX n'a plus jamais lâché le leadership, grâce notamment au gros match de Cyril Dumoulin face à ses anciens partenaires (20 arrêts). C'est d'ailleurs sur un temps-fort de son gardien que les Toulousains creusaient le plus gros écart du match en première période (15-8, 26'). Au retour des vestiaires, les Chambériens revenaient rapidement dans le match grâce Timothey N'Guessan (18-17, 40'), sans jamais passer devant. Malheureusement pour eux, ils n'allaient jamais réussir à passer devant. Que ce soient Nemanja Ilic, Valentin Porte ou Vasko Sevaljevic, les cadres toulousains ne tremblaient pas à la finition dans les vingt dernières minutes pour permettre aux leurs de s'imposer, confirmant ainsi leur bonne forme actuelle.