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Mondial 2015 - EdF

J.Fernandez : "Une Espagne plus forte que l'an dernier"

, par Dalibor

A quelques heures de la demi-finale entre la France et l'Espagne, Jérôme Fernandez, le capitaine tricolore, évoque une équipe d'Espagne dont il se méfie tout particulièrement.

Crédit photo : S. Pillaud / FFHB
Crédit photo : S. Pillaud / FFHB

Il y a presque un an jour pour jour, le 24 janvier 2014, l'équipe de France éliminait l'Espagne (30-27) en demi-finale de l'Euro pour battre, deux jours plus tard, le Danemark chez lui (41-32) et décrocher une troisième médaille d'or européenne.

"Avec l'Espagne, on se connaît par cœur, explique Jérôme Fernandez. Mais je pense que cette équipe est meilleure que l'an dernier. Elle a trouvé un certain équilibre, a engrangé de l'expérience et Gonzalo Perez a pris une nouvelle dimension dans son but. D'ailleurs, l'an dernier, on avait notamment fait la différence sur le poste de gardiens mais aujourd'hui, nous pourrions avoir un très grand duel sur ce poste."

L'ancien gardien du Fenix est d'ailleurs un pilier de la réussite hispanique lors de ce mondial. Sur le papier, Gonzalo Perez cumule même un taux de réussite plus important que Thierry Omeyer avec 39% d'arrêts contre 36% pour le portier bleu. A nuancer cependant puisque le gardien tricolore a passé plus de temps sur le terrain que son homologue ibérique. "L'Espagne a réalisé un excellent mondial jusque là en s'appuyant sur une très bonne défense et des gardiens très performants à l'image de Gonzalo Perez, souligne le capitaine des Bleus. Il a la chance de connaître beaucoup de joueurs français puisqu'il évolue actuellement avec Nikola Karabatic et Cédric Sorhaindo à Barcelone et il a joué dans le championnat français l'année dernière."

Depuis les Jeux Olympiques de Pékin en 2008, à chaque fois que l'équipe de France s'est hissée en demi-finale d'une compétition majeure, elle grimpé sur la plus haute marche du podium. "Mais, on a suffisamment l'expérience de ces moments là pour savoir qu'il n'y a pas de favori et que ce match va se jouer sur très peu de choses, tempère Jérôme Fernandez. On s'attend à un match similaire à celui de l'Espagne contre le Danemark. On sait très bien qu'on va pas tuer le match comme contre l'Argentine ou la Slovénie et qu'il va falloir batailler pendant soixante minutes."

Avant d'ajouter : "Toutes les séries s'arrêtent un jour. Je me méfie car j'ai l'impression que rien n'est prévisible dans ce mondial. Il y a eu pas mal de chamboulements puisque ni le Danemark ni la Croatie sont en demi-finale par exemple. Et je pense que peu de gens auraient parié sur le Qatar et la Pologne dans le carré final."

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