Focus sur les trois dernières formations de N3

Des trois survivants, l'US Palaiseau est la formation qui a tiré le plus gros lot. En effet, le club du président Jean-Luc Christiaen accueillera Saint-Grégoire Rennes Métropole Handball, actuel neuvième de D2F. "C'est évidemment une affiche alléchante pour nous, savoure Kamel Djounnadi, l'entraîneur du club essonnien. Le club organise une vraie fête autour de cette rencontre avec différentes animations et notre petite salle sera probablement archi-pleine à tel point qu'il est possible qu'on doive refuser du monde pour respecter les consignes de sécurité. C'est le problème : on nous a dit qu'on pouvait jouer dans notre gymnase habituel donc on a dit oui immédiatement mais désormais on se demande bien comment on va pouvoir faire rentrer tout le public (sourires)". Promu il y a deux ans en N3, Palaiseau est passé près d'une montée immédiate en Nationale 2 mais a du se résoudre à remettre le couvert cette saison. Pour le moment, le club est d'ailleurs à nouveau sur la bonne voie avec cinq victoires en autant de rencontres dans la poule 5. "Les filles ont fait un très bon début de saison, explique Kamel Djounnadi. Avec les trois tours de coupe, nous avons joué huit matchs en deux mois avec autant de succès." Il ajoute : "Mon groupe a peu changé par rapport à la saison passé. Il est composé d'un mélange d' "anciennes" et de jeunes joueuses des générations 96-97-98 qui ont disputé le championnat de France -18 les années précédentes."

"Même si, au départ, cette compétition était plutôt la bienvenue pour garder le rythme, l'équipe s'est prise au jeu en éliminant deux formations de Nationale 1 de suite (Conflans 30-27 puis Alfortville 25-23 tab), poursuit l'intéressé. Sur ces deux rencontres, on a pu voir que les filles avaient de belles ressources mentales et étaient capables de se surpasser. On sait bien que les Rennaises nous sont supérieures physiquement et techniquement mais suivant la façon dont Rennes va aborder cette rencontre... Tout est possible sur un match de coupe, non? On espère les accrocher le plus longtemps possible. En tout cas, le club est vraiment fier de recevoir une équipe de deuxième division."

Actuel deuxième de la poule 3, Lanester s'apprête également à affronter un gros morceau ce dimanche. L'adversaire, Landi/Lampaul, est également breton mais finistérien et pointe actuellement à la huitième place de sa poule de N1. "Lors des deux derniers tours, nous avons éliminé deux formations de N2 (Alliance Erdre et Loire 29-27 puis Saint-Sébastien Sud Loire 29-24), une division que nous espérons rejoindre la saison prochaine, relate Maël Le Bouedec, l'entraîneur de la formation morbihannaise. On va aborder cette rencontre sans aucune pression car nous savons que Landi/Lampaul doit nous être bien supérieur, mais on voudrait arriver à les accrocher à domicile." Uniquement défaites face à l'entente Plouvorn - Hermine - Kernic (22-25), les filles de Maël Le Bouedec réalisent un bon début de saison, au sein d'un club plus souvent mis en avant pour les résultats de sa section masculine (premier de N1 - poule A). "C'est la première fois que les filles arrivent aussi loin dans cette compétition, explique le technicien breton. J'espère que le public répondra présent car les filles en ont aussi besoin. Évidemment, la réussite des garçons est importante mais il faut également souligner lorsque les filles font de belles choses. Et ce qu'elles font actuellement, c'est une superbe performance !" Avec un groupe qui a très peu évolué par rapport à l'an dernier, Lanester espère réaliser une saison pleine après plusieurs années passées en N3. "Mon groupe vit très bien ensemble et les filles sont solidaires les unes avec les autres, dévoile Maël Le Bouedec. On s'appuie sur une grosse défense pour tenter de jouer vite vers l'avant. Mais à côté de cette belle aventure en coupe, on n'oublie pas l'objectif principal : monter en N2".