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Un manque d'expérience rédhibitoire ?

, par Dalibor

Chloé BULLEUX-France-291115-7149

La question se pose chez les filles comme chez les garçons. Mais avec seulement cinq joueuses ayant déjà participé aux Jeux Olympiques, l'équipe de France féminine va se reposer sur le passé de ces cinq joueuses cadres. Sans que cela n'apparaisse comme inquiétant.

DEMBELE Siraba-France-180316-7776On n'apprend rien à Olivier Krumbholz. A 57 ans, il vivra à Rio ses cinquièmes Jeux Olympiques. C'est presque autant que toute son équipe, qui compte en cumulé dix participations, réparties sur seulement cinq joueuses : Alexandra Lacrabère, Camille Ayglon-Saurina, Siraba Dembélé, Amandine Leynaud et Allison Pineau. "Ce groupe est drivé par ces cinq filles, toutes dans des domaines spécifiques" éclaire le sélectionneur. "On aura assez d'expérience. Il est important d'avoir ces têtes de pont qui puissent faire profiter le groupe de leur vécu". Et selon lui, ce n'est pas forcément un désavantage puisqu'en face, les adversaires ont les mêmes soucis, voire pire : "Il ne faut pas penser qu'aux jeux olympiques, la plupart des joueuses ont deux, trois compétitions internationales. Des pays ont moins d'expérience que nous car ils jouent moins que nous, je pense aux non-Européens, et qui s'en sortent très bien dans les grandes compétitions. Par exemple de la Corée, qui est très isolée dans son secteur, sans gros championnat, ces filles sont tout à fait capable de matcher avec les grosses nations."

La Champions League, un vécu non négligeable

Nze Minko France 9Si en équipe nationale, certaines sont encore toutes fraîches, six des filles du groupe évoluaient en Champions League cette saison avec leur club et les Messines ont participé à la plus grande compétition européenne la saison passée. Pour Allison Pineau, quart de finaliste de la compétition cette saison avec les Roumaines de Baia Mare, c'est un avantage certain : "Jouer la Champions League tous les weekends m'a appris à dompter la pression, l'approche de ce genre de matchs. Quand tu joues dans des grands clubs, il y a des objectifs très importants avec une obligation de résultat et beaucoup d'investissement financier derrière. Quelque part, même si tu as le droit à l'erreur, on va vite te souffler dans les bronches si les choses ne se passent pas comme elles doivent. Ça te permet de repousser tes limites, d'avoir une autre approche au quotidien de l'entrainement et globalement d'arriver solide sur les grosses compétitions comme les JO." Une compétition européenne de plus en plus relevée qu'a découverte cette saison Estelle Nze Minko, avec Fleury les Aubrais. Pour sa première année dans le grand bain européen, la dynamique arrière ne s'est pas montrée impressionnée, même face aux plus grosses cylindrées du continent : "Le plus gros enseignement de cette saison, c'est qu'en enchainant les matchs de haut niveau avec la Champions League, tu développes une espèce de confiance où il n'y a plus vraiment de stress. En tout cas, tu le maitrises à force de faire des matchs à enjeu."

Partager l'expérience de Londres

Alison PINEAU-EDF-291115-7157Un vécu non négligeable pour les filles d'Olivier Krumbholz qui sait qu'il pourra s'appuyer sur sa vieille garde dans les moments chauds. Et que le processus de transmission entre générations est déjà bien entamé, comme le confirme Allison Pineau : "Nous, les anciennes, on a tiré beaucoup de leçons de Londres, et on va essayer de faire rejaillir tout ça sur notre groupe. On va transmettre aux jeunes les choses qu'on a apprises, pour bien aborder ces jeux. Je n'ai pas vraiment d'inquiétudes quant à l'entame de la compétition, plus quand on va avancer, quand l'étau commence à se resserrer, c'est là où ça devient le plus difficile." Et les autres nations ont bien compris l'intérêt d'avoir des joueuses d'expérience dans son effectif, à l'image du Monténégro, sortant Bojana Popovic de sa retraite. Nul ne sait si cela sera suffisant pour aller glaner un résultat, et Olivier Krumbholz n'a pas été rappeler Isabelle Wendling pour autant. "Ce groupe a son quota de victoires et de défaites suffisant pour se constituer sa propre expérience et pour savoir qu'il faudra gagner d'un but là où on a trop souvent perdu d'un but" finit-il.

Kevin Domas

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Sasori9
Sasori9
8 années il y a

Expérience, ces filles en ont, ce qui m'inquiète chez les filles, c'est leur mental et leur naiveté face à certaine équipe : genre elles sont capable de battre la Norvège en huitième puis perde bêtement contre le Pays Bas ou la Corée du Sud sinon la Suède au tour suivant. La, il s'agit de problème de mental.
Vu les matchs on peut parler le problème de stratègie : les filles ont besoin d'imposer leur loi sur le terrain pour gagner le match sinon non, elles sont incapable de s'adapter au jeu d'adversaire, contre le Pays bas par exemple. Contre la Suède, le physique des Bleues montre des limites, La Suède a dominé physiquement les Bleues, bizarre non ? J'ai remarqué que les Suédoises ont des techniques et efficace alors que les Bleues bourrues et déchets. C'est peut etre à cause de ca que les Bleues sont souvent sanctionnée….
On n'en parle pas dans l'article !!!!!

Depuis quatre ans, on assiste que la Suède, le Pays Bas, la Pologne sont des bourreaux des Bleues….. Donc la il y a un pb non ? L'expérience ? Ces filles ont été vice championne du monde 2 fois de suites… Les vétérans et les jeunes ont des points communs ; pas de stratègie et mental fragile. Ca vient de la formation. Il suffit de regarder un peu equipe de France cadettes.
C'est vrai que jouer la LdC est important pour acquérir mais il n'y a pas que ca, il y a C2, C3 et C4 que les clubs Francais font des bonnes campagne européenne. On se souvient en 2003, Besançon a gagné la Coupe des Coupes EHF et a permis aux filles de pousser les Bleues vers le haut : Championne du monde 2003 à la surprise générale ! Ces filles ont le mental. C'est le mental qui est déterminant ! Et je n'ai pas compris pourquoi le coach n'a pas continué à travailler sur le mental. Enfin bon.

avoscan
avoscan
8 années il y a

Analyse pertinente…. Peut-être devrais tu leur inculquer le mental ?
Derrière l’écran de ton PC? ….SASORI9?

Aquitain64
Aquitain64
8 années il y a

Ces commentaires sont juste, mental ,volonté ,mais aussi le fait qu’on bourre le crâne à ces joueuses et qu’on starifies beaucoup trop vite ces joueuses notamment les jeunes.Oui oui il y a en plus un gros problème de formation .Voyons un peu les choses révolutionnaire que vont nous pondre nos chères dirigeants lors des assises national du Hand féminin mi septembre .

Ladscar69
Ladscar69
8 années il y a

Entièrement de l’avis d’Aquitaine44!!!

Averell
Averell
8 années il y a

certaines joueuses sont surcotees
gros, tres gros problemes offensifs depuis 15 ans (au moins) compenses par une enorme defense. Mais ca ne suffit pas lorsque l'attaque est en berne
probleme d'ego de certaines joueuses qui se prennent pour ce qu'elles ne sont pas??
Et probleme de mental evident puisqu'elles n'arrivent jamais a faire pencher la balance en leur faveur dans les moments chauds, quand ca se joue a un but ou deux…
J'ai eu la chance d'assiter en live au titre de 2003. Pas sur que je revive une telle epopee bientot, meme derriere la tele…

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