EdF (M)

Reprendre les bonnes habitudes...

22/07/2016 , par Dalibor

Depuis l'an 2000, l'Eurotournoi de Strasbourg revêt, tous les quatre ans, son costume de tournoi pré-olympique. Et cette saison encore, le plateau y sera relevé. Egypte, Danemark, Allemagne et la France bien sûr, qui a remporté les deux dernières éditions avant de décrocher dans la foulée deux titres olympiques.

C'est comme un passage obligé, un rituel, désormais, sur la route du sacre olympique. Dernière étape, ou presque, avant d'embarquer dans l'avion pour les JO et ces dernières années, synonyme d'or olympique. Alors, ce soir, l'équipe de France va pouvoir remettre la machine en route face à l'Egypte avant de continuer à monter en régime dimanche, face au vainqueur du beau choc entre le Danemark et l'Allemagne. L'intérêt sera, avant tout, de peaufiner les derniers réglages, trouver les derniers ajustements et d'enfin libérer les chevaux après près d'un mois passés sur les pistes de La Toussuire et dans des gymnases surchauffés.

N'Guessan France Le hors d’œuvre égyptien de demain n'a pas de quoi faire peur aux Bleus, même privés de Thierry Omeyer, qu'on ne verra pas du weekend. Touché par une élongation à la cuisse, il devrait rester en tribunes tandis que Wesley Pardin a été rappelé à la rescousse. En face donc, une équipe des Pharaons vainqueurs de la dernière coupe d'Afrique des Nations mais qui ne compte pas, pour autant, servir de faire valoir. Deux de ses joueurs ont d'ailleurs déjà signé à Aix pour la saison prochaine, le pivot Mohamed Mamdouh, meilleur à son poste lors de la dernière CAN, et le puissant arrière gauche Ali Zein. Une équipe rugueuse en défense et capable de se projeter rapidement vers l'avant, avec le gaucher Ahmed El Ahmar en fer de lance.

Luka Karabatic-France-6165 La suite, dimanche, sera forcément plus corsée. Entre un Danemark boitillant et une Allemagne récente championne d'Europe qui dont l'effectif a énormément tourné depuis, le duel s'annonce indécis. Quoi qu'il en soit, l'un comme l'autre auront fort à faire pour barrer la route à une équipe de France en quête d'histoire. Et qu'importe si neuf des quinze joueurs retenus par Claude Onesta n'ont pas encore connu les joies d'une Olympiade, les anciens seront là pour leur rappeler que la quête de l'or est toujours passé par Strasbourg.