EHFCL (M)
Le PSG, première place, mode d'emploi
Vous aussi vous êtes perdus dans la nouvelle formule de la Champions League ? Nous vous donnons quelques clés et les derniers enjeux de ce weekend.
Dans le groupe A, trois équipes se battent pour la première place. Pour rappel, celle-ci permet d'éviter l'étape des huitièmes de finale en qualifiant son détenteur directement pour les quarts, où celui-ci aura le bénéfice de recevoir au retour et devrait logiquement éviter tous les gros morceaux. Pour le PSG, au calendrier aussi démentiel (7 matchs officiels en février, minimum la même chose en mars) que son effectif, libérer deux weekends pour souffler ne serait pas du luxe. Sauf que, bien évidemment, tout le monde convoite la même chose, à commencer par Flensburg, l'adversaire du weekend. Deux points derrière le PSG, le SG dépasserait son concurrent en cas de victoire à Carpentier dimanche. "On est excités à l'idée de jouer la finale de notre groupe de Ligue des Champions contre Flensburg" commentait Nikola Karabatic mercredi soir après la victoire contre Ivry (32-22). "Si on gagne, on termine premiers. Sinon, on peut finir troisièmes. Les calculs sont simples. On veut terminer à la première place pour s'éviter de jouer les huitièmes de finale." Sauf que l'obstacle, en face, n'est pas mince, et ce n'est pas le match nul concédé à Hannover hier soir (25-25), alors qu'il menait encore de six buts à dix minutes de la fin, qui va faire passer Flensburg pour une proie facile.
Veszprem en embuscade
D'ailleurs, le souvenir du match aller, où Flensburg avait complétement dominé les Parisiens (39-32), est encore bien vivace, même si Nikola Karabatic minimise son importance : "Il est toujours dans nos têtes mais c'était une autre époque, on a désormais un tout autre jeu et nous ne sommes plus la même équipe. Il faut qu'on ait un petit esprit de revanche comme source de motivation supplémentaire mais il ne faut pas se focaliser sur ce match aller outre mesure." Cette année, le PSG est resté maître chez lui, même face aux gros. Veszprem (29-27) mais surtout le THW Kiel (37-30) s'en souviennent encore.
Reste le cas du match nul, toujours possible et qui n'arrangerait pas le cas des Parisiens, puisque Veszprem pointe à un seul petit point du PSG après sa victoire à Flensburg la semaine passée (29-28). Si le PSG et Flensburg, qui retrouvera dimanche un Kentin Mahé malade hier, n'arrivaient pas à se départager, les Hongrois prendraient la tête du classement, devant le PSG et le SG Flensburg. A condition de battre le Wisla Plock qui n'aura plus rien à jouer, assuré de sa sixième place et donc de sa qualification.
Et dans le groupe B ?
Tous ces scénarios ne concernent d'ailleurs pas seulement Paris, mais aussi Montpellier, désormais assuré de finir sixième de son groupe B. Avec cette nouvelle formule, il croisera donc avec le troisième du groupe A, c'est à dire Flensburg, Veszprem ou...le PSG. Les hommes de Patrice Canayer n'auront pas le luxe de se reposer les deux derniers weekends de mars, date des huitièmes de finale, alors peut être que l'entraineur héraultais fera tourner un peu plus que d'habitude ce weekend à Skopje, face à un Vardar qui peut encore accrocher la troisième place de la poule, en coiffant Rhein-Neckar Löwen sur le fil. Dans cette poule, pour la première place, cela se jouera entre Barcelone et Kielce. Les Catalans sont, avant de recevoir Rhein-Neckar, en tête avec deux points d'avance sur les Polonais, qui reçoivent Szeged. Pour les copains de Cédric Sorhaindo aussi, l'équation est simple. En cas de victoire, direction les quarts de finale, mais si défaite et que Kielce l'emporte, ce sont les hommes de Talant Dujshebaev qui sauteront l'obstacle des huitièmes. De la bagarre à tous les étages, donc !
Histoire d'y voir un peu plus clair :
Kevin Domas