LFH
Vers un protocole commotion?
Déjà adopté par le rugby depuis plusieurs saisons, la LFH étudie le dossier du "protocole commotion" pour l'intégrer parmi ses règles de sécurité.
On a parfois tendance à l'oublier mais le handball est un sport de contact qui peut être dangereux. Les échanges physiques nombreux peuvent donner lieu à des coups violents entrainant des pertes de connaissance. Cette volonté a été éveillée par ce qu'il s'est passé lors de la 9e journée de LFH sur le match entre Toulon / Saint-Cyr et Nantes. Laurène Catani, la meneuse varoise n'avait pas eu le droit de revenir sur le terrain après être sortie à cause d'un choc à la tête. Alors qu'elle se sentait capable de rejouer, elle n'a pas compris la décision du médecin qui l'a empêchée de revenir sur le parquet. Suite à cela, son club a porté réclamation mais cela n'a pas donné de suites et le club ne fera pas appel de la décision prise. C'est aussi la raison pour laquelle la ligue étudie la possible mise en place du protocole commotion afin de pouvoir légitimer ce type de décisions.
Qu'est-ce que c'est ?
Le protocole commotion est un test qui juge l'aptitude d'une joueuse à rentrer sur le terrain après une perte de connaissance. Il est constitué d'un examen physique par les médecins. Ce dernier est doublé d'une batterie de questions auxquelles le sportif touché doit répondre afin que l'on s'assure qu'il soit en pleine possession de ses moyens. Plusieurs degrés sont définis en fonction du résultat et c'est celui-ci qui détermine si le joueur est capable de jouer à nouveau. Il s'agit donc d'une mesure qui mérite d'être étudiée pour continuer de protéger les joueuses d'une part et de justifier les décisions du staff médical quant à sa reprise du jeu.
Maxime Cohen