Le Chili veut grandir

Emmené par l'espagnol Mateo Garralda, le Chili espère franchir un cap lors du Mondial en France dans quelques jours. Les chiliens rêvent notamment de passer le premier tour et d'écrire ainsi une nouvelle page de leur courte histoire avec le jeu à sept.

Avec l'Allemagne, la Croatie, la Hongrie, la Biélorussie ou encore l'Arabie Saoudite, le Chili aura fort à faire en janvier prochain. Les coéquipiers des frères Feuchtmann, de retour en sélection après un long conflit avec une fédération peu encline jusque là à soutenir la professionnalisation du handball, constituent la troisième force d'Amérique du Sud derrière le Brésil et l'Argentine. Depuis sa première participation à un Mondial en 2011, le Chili n'a jamais fait mieux que dernier de son groupe. 2017 permettra-t-il aux chiliens de franchir un cap ? C'est en tout cas l'ambition du sélectionneur espagnol Mateo Garralda, arrivé du côté de Santiago il y a un an pour apporter son expérience et structurer le handball chilien. La méthode a déjà fait ses preuves puisque les coéquipiers de Salinas ont disputé la finale des derniers Jeux Panaméricains contre le Brésil.

"Notre équipe est en progrès", confie Mateo Garrlada à la radio locale Bio Bio Chile. Il devrait s'appuyer sur 80% de l'effectif qui a remporté la médaille d'argent lors des Jeux Panaméricains. L'objectif des chiliens est clair : remporter le premier match de son histoire lors d'un Mondial et même "passer le premier tour" comme l'affirme Mateo Garralda sur les ondes de Radio Sport. Parmi les 22 joueurs pré-sélectionnés, on trouve notamment Victor Donoso, ancien joueur de Billère désormais à Montélimar, et Rodrigo Salinas, qui a rejoint Chartres à l'intersaison après une année à Nantes.

Olivier Poignard