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Pro D2 - Besançon

S. Rognon : "Tout peut vite basculer"

, par Mocanu

Crédit photo : Jean-Yves Lhors
Crédit photo : Jean-Yves Lhors

Il est le capitaine du GBDH depuis 4 saisons maintenant, il a gagné la Ligue des Champions avec Montpellier en 2003 mais à 33 ans son envie de victoire reste intacte. Après avoir navigué entre la LNH et la ProD2, Sylvain Rognon est depuis 5 ans un cadre du Grand Besançon Doubs Handball (GBDH). Il a accepté pour Handnews de revenir sur la saison de Besançon, sur ses souvenirs de carrière et sur son avenir.

Le GBDH

Crédit photo : Jean-Yves Lhors
Crédit photo : Jean-Yves Lhors

Quel bilan pouvez-vous faire de votre saison à 7 journées de la fin du championnat ?

On sort de deux saisons compliquées, en se sauvant dans les dernières journées donc c'était assez pesant. L'idée était de faire une saison d'un autre calibre, on a bien commencé le championnat avec un départ canon (6 victoires sur les 6 premières journées). En gagnant aussi contre Limoges et en faisant match nul contre Dijon, on peut dire qu'on a fait la meilleure première partie de saison de Besançon depuis quelques années, l'objectif était donc d'essayer d'accrocher un billet pour les play-offs. Malheureusement, en 2016, on a du mal à obtenir de bons résultats et l'important est donc d'écarter définitivement la crainte du tournoi de barrage en écartant Limoges de la course et pourquoi pas arracher une place pour les play-offs.

12ème attaque de ProD2, est-ce le principal problème du GBDH sur cette deuxième partie de saison ?

Sur cette saison et sur toutes les autres depuis que je suis arrivé, c'est vrai que c'est assez récurent. Ce qui est dommageable, c'est que cette année on a une grosse qualité offensive notamment sur la base arrière avec des buteurs. C'est un peu inquiétant malgré tout de ne pas réussir à tirer le maximum de ces joueurs là. On arrive quand même à garder notre identité défensive forte avec un des meilleurs gardiens du championnat (Ilija Komenovic) donc on arrive à se sortir de certains pièges grâce à cette défense mais il est évident qu'on attend plus de notre attaque.

Ce soir match important contre Billière (3ème de ProD2) : est-ce impératif de gagner pour croire encore aux play-offs ?

C'est sur que pour nous c'est un impératif. On sort de deux matchs à l’extérieur à Mulhouse et Saran, on joue encore une équipe du haut de tableau mais si on veut faire partie de la course aux play-offs, il faut gagner ce soir. Tout peut très vite basculer très vite avec le peu d'écart au classement mais il est nécessaire de gagner contre Billière.

Sa carrière

Rognon BesanconVous avez commencé votre carrière de joueur à Montpellier (de 18 à 22 ans). Quels souvenirs gardez-vous de ces années ?

On me demande souvent quel est mon meilleur souvenir à Montpellier, mais je réponds tout le temps que les 4 années que j'ai passées sont mon meilleur souvenir. Je suis arrivé à 18 ans et j'y suis resté jusqu'à 22. A l'époque, Montpellier c'était la référence en France mais aussi en Europe avec la Ligue des Champions remportée en 2003 qui reste un moment fort. Je me souviens de la phrase de Patrice Canayer qui m'avait dit : « dans un club autre que Montpellier tu auras probablement plus de temps de jeu, mais à Montpellier tu progresseras beaucoup plus car tu t’entraîneras tout les jours avec des grands joueurs ».

Vous venez justement d'en parler, est-ce que selon vous Patrice Canayer a eu un rôle majeur dans votre carrière ?

Il y est pour beaucoup sur les résultats de Montpellier notamment dans les années 2000. Il dégage beaucoup de confiance, de sérénité et c'est une personnalité qui au quotidien est remarquable à voir évoluer. Le joueur que je suis devenu, c'est en grande partie grâce à cette formation. Je continue d'ailleurs de suivre ce qu'il se passe à Montpellier d'un œil attentif.

Vous avez joué dans des clubs de ProD2 et LNH durant votre carrière avec souvent comme objectif de se maintenir. Cela change-t-il beaucoup de choses pour vous de pouvoir viser plus haut cette saison ?

C'est sur, moi c'est probablement mon dernier contrat ici à Besançon et il est clair que j'ai envie de jouer les play-offs cette saison. Je pense que le club a besoin de ça, c'est assez symbolique de passer ce palier là donc il est évident que si je pouvais aider le club à y parvenir et jouer un match de play-offs ici au Palais des Sport, cela serait assez incroyable.

Son avenir

Crédit photo : Jean-Yves Lhors
Crédit photo : Jean-Yves Lhors

Justement vous parlez de votre dernier contrat ici à Besançon (jusqu'en 2018). De quoi sera fait l'avenir pour vous ?

Pour moi c'est assez clair, il me reste deux saisons ici. Je pense que c'est mon dernier contrat (NDLR : il aura 36 ans en 2018) et même si j'ai des diplômes dans l’entraînement et que j’entraîne des jeunes au sein du club, je ne vais pas rester dans le handball. Je fais une formation pour devenir conducteur de travaux dans les travaux publics, c'est un métier basé aussi sur le travail d'équipe et qui m'attire aussi.

Vous lâcherez donc définitivement le monde du handball ?

Non forcément je reviendrai avec plaisir dans l'encadrement niveau handball mais comme bénévole. J'aurai forcément envie un jour de redonner tout ce qu'ont pu m'apprendre mes différents coachs durant ma carrière.

Propos recueillis à Besançon par Nathan Contreras.

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