EdF (F)
Côté pivot, tout va bien
Depuis le début du mondial, l'équipe de France peut compter sur les bonnes performances de sa paire de pivots. Béatrice Edwige et Laurisa Landre, coéquipières à Metz, montrent toute leur complémentarité sur le terrain. Une alliance qu'il faudra conserver pour la suite de la compétition.
L'une est redoutable en défense, l'autre est une killeuse en attaque. Béatrice Edwige fait partie des taulières de la défense bleue. Une défense saluée par Amandine Leynaud et Cléopatre Darleux, les deux gardiennes tricolores. "Même si on doit trouver davantage de sérénité en attaque, je trouve que la défense est bien en place", note la portière brestoise. "C'est notre point fort et ça l'a toujours été, abonde la gardienne du Vardar. Des fois, je me dis qu'attaquer face à notre défense ne doit vraiment être facile pour les adversaires (sourires). On a toujours été costaud et, moi aussi, je trouve qu'on a vu de belles phases défensives sur ces trois premiers matchs. C'est d'abord par notre défense qu'on peut faire douter l'adversaire."
Hormis sur le match face au Paraguay où les deux Messines ont joué en face offensive et défensive, les deux pivots du Metz Handball se partagent la plupart du temps leur tâche : Béatrice Edwige défend beaucoup et Laurisa Landre attaque énormément. "On a vu sur les deux premières rencontres que les passes à l'intérieur marchaient plutôt bien, alors on a voulu insister dessus, explique Laurisa Landre, auteur d'un 9/12 global face à la Slovénie et à l'Angola. Grace Zaadi, notre coéquipière de club, nous trouve bien. C'est une vraie force de pouvoir évoluer ensemble en club et en sélection. Ça facilite les automatismes, forcément." Une force intérieure saluée par Olivier Krumbholz à l'heure de dresser le bilan des satisfactions de ces trois premiers matchs : "On monte en charge dans plusieurs secteurs mais il ne faut pas oublier les bonnes choses vues jusqu'alors, note le sélectionneur tricolore. La relation avec le pivot notamment a été particulièrement dangereuse."
"Tout se passe plutôt bien à Metz donc je pense aussi que c'est notre forme du moment qui se répercute en Équipe de France, conclut Béatrice Edwige. On entend parfois des critiques sur les pivots de l'équipe de France mais, sur ce début de compétition, c'est plutôt le contraire. Mais on sait que, plus la compétition avancera, plus le travail à l'intérieur que nous ferons sera important. Il faut qu'on continue sur cette lancée."
A Trèves, Clément Domas