EDF (M)
L. Fabregas : "Beaucoup de confiance !"
Mission accomplie pour les Bleus qui se sont imposés avec maîtrise contre la Slovènie (31-25) en demi-finale dans un Bercy en furie. Les français étaient heureux du travail accompli mais gardent en tête que le plus dur reste à faire : s’imposer dimanche en finale.
Nedim Rémili : « Lorsque je ne débute pas la rencontre, je prends mon mal en patience. Je donne tout ensuite quand je rentre sur le terrain. C’est juste énorme d’être en finale mais le plus important, c’est de la gagner. Toute ma famille était là dans les tribunes, c’est une chance. Mais cela ne servira à rien si on n’a pas la médaille d’or au final. On sait qu’on aura un gros match en finale. Evidemment qu’on y pense un peu mais on essaye de ne pas se disperser. On n’est pas morts mais un peu fatigués quand même. Peu importe, on donnera tout en finale. »
Ludovic Fabregas : « On a fait une grosse entame de match. On a eu l’opportunité de vite creuser l’écart. Derrière, on a su préserver cette avance. On a beaucoup de confiance. On s’est beaucoup donnés en défense et on passe encore la barre des 30 buts en attaque. On est fatigués car on se bat sur tous les ballons. On a envie de donner une bonne image. On a désormais deux jours pour récupérer. Vincent Gérard a fait un petit match sympa (rires) ! C’est un choix fort de l’aligner d’entrée, on n’était pas inquiets par rapport à Vincent. Il a un comportement exemplaire depuis le début. Nous sommes bien plus que de simples joueurs qui évoluent ensemble dans la même équipe. C’est historique de jouer une nouvelle finale à Bercy. Je suis content de pouvoir donner du plaisir à tout ce public. »
Cédric Sorhaindo : « On a su faire corps dans l’adversité. On ne se ménage pas. On est évidemment satisfaits d’être en finale. Vincent Gérard est à l’image de toute l’équipe : mobilisé. Titi l’a soutenu, encadré. Il n’y a que du positif à retenir. »
Michael Guigou : « Il fallait être solide d’entrée mais on n’a pas réussi à tuer le match en première période. En jouant à sept contre six, les slovènes ont su rester dans la partie. On met beaucoup d’énergie, en défense et en attaque. Les rotations nous aident énormément. On savait avant la compétition qu’on aurait besoin de tout le monde. Cela nous permet d’arriver plus frais dans les moments décisifs. On est bien, en forme. On est déjà tournés vers la finale. Je n’ai pas de préférence pour notre adversaire. »
Propos recueillis par Olivier Poignard, à Bercy