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N. Karabatic : "Un deuxième volet qui s'ouvre"
Pour la deuxième fois consécutive, le Paris Saint-Germain revient au Final Four de la VELUX EHF Champions League. Et Nikola Karabatic ne cache pas son envie de faire mieux, beaucoup mieux, que la saison passée.
Dans quel état d'esprit abordez-vous ce Final Four ?
- Concentrés, et on a hâte de commencer et d'être sur le terrain...
Vous sentez-vous plus fort que l'an dernier ?
- On se sent bien, mais l'an dernier on se sentait très bien aussi. Chaque saison a sa vérité. On est une nouvelle fois là où on voulait être, après avoir réalisé une grande saison que ce soit en championnat ou en Champions League. On a très bien joué, maintenant tout se joue sur deux matchs en deux jours.
C'est la deuxième fois en deux ans que Paris est au Final Four. Y'a-t-il une satisfaction d'installer le PSG dans les grandes équipes d'Europe ?
- Bien sûr. Quand on voit le parcours qu'il faut faire et la difficulté pour atteindre le Final Four, quand on sait que cette année aucune équipe allemande n'est présente alors qu'ils ont le plus grand championnat au monde, on comprend combien c'est difficile et on est super heureux. Mais on ne veut pas que ce soit une finalité pour nous.
Paris joue-t-il une grande partie de sa saison ce weekend ?
- On en joue une partie oui, mais il ne faut pas dévaloriser les trophées nationaux. On voit la progression qu'a eu le championnat, avec les grands joueurs qui y arrivent, et on est très content d'avoir remporté le titre de champion et la coupe de la ligue. On a déjà réalisé de grandes choses mais, aujourd'hui, c'est un deuxième volet qui s'ouvre avec la Champions League et c'est différent.
Quelle est la difficulté de jouer deux matchs aussi intenses en vingt-quatre heures ?
- C'est même plus de la difficulté, c'est pas logique du tout. On est un sport physique, avec des contacts et de l'intensité et enchainer les deux matchs les plus difficiles et importants de la saison en club en deux jours, c'est pas logique. Mais toutes les équipes sont dans ce cas là, certains ont peut-être joué plus ou moins au fil de la saison, mais c'est comme ça. Je suis prêt pour ce weekend.
Quels sont les pièges à éviter sur un tel Final Four ?
- On peut être tenté d'essayer de faire tourner pour le match du lendemain, mais ça peut jouer des tours. On a vu à de maintes reprises que ça pouvait être très amer et conduire à des défaites. Il n'y a pas de règle dans ce Final Four.
Un favori se dégage-t-il ?
- Je ne sais pas si on peut parler de favoris, certaines équipes sont plus expérimentées que d'autres à ce niveau là. Quand on regarde le parcours des quatre équipes et leurs effectifs, sur ce Final Four, tout est ouvert. Il n'y a pas d'équipe qui se détache sur la forme du moment, peut-être plus sur le palmarès ou sur l'histoire du club. Mais quand on voit les performances cette saison en Champions League, les trois équipes sont très proches.
Propos recueillis par Kevin Domas