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Plock, voyage périlleux pour le PSG
Le Paris Saint-Germain se déplace du côté de Plock ce dimanche pour l'avant-dernière journée de la phase de poules de la Champions League (18h, beIN Sports 3). Un voyage plus compliqué qu'il n'y parait.
Le weekend dernier n'a pas forcément été celui des bonnes nouvelles pour le PSG. Certes, la victoire a été au rendez-vous face à Schaffhausen (34-26), même si elle a été bien plus compliquée à aller chercher que le score ne le laisse sous-entendre. Mais Nédim Rémili, touché au dos, et Benoit Kounkoud, ennuyé par ses adducteurs, n'ont pas terminé le match. On n'a pas vu les deux gauches à Créteil mercredi et ils ne sont pas du voyage en Pologne ce weekend. Mais l'autre mauvaise nouvelle pour Noka Serdarusic et ses hommes, c'est que Silkeborg a gagné à Kiel (24-21) et force Plock à prendre au moins un point sur les deux dernières journées pour attraper la sixième place qualificative pour les huitièmes de finale. Quand on sait qu'après la réception du PSG, c'est un déplacement à Barcelone qui attend les Polonais, on a vite compris qu'ils allaient jouer le coup à fond dimanche soir. Et Piotr Przybecki, l'entraineur, sait de qui s'inspirer. "Nous avons regardé le match PSG-Montpellier, et il y a des choses dont nous pourrions nous inspirer. Prendre des points face à Paris, ce n'est pas impossible. Il va falloir que la salle soit une forteresse que nous défendions très bien face au système mis au point par Noka. Je ne vais pas vous donner les détails, c'est tellement compliqué qu'il faudrait écrire un livre" nous disait-il jeudi.
La Orlen Arena, antre peu accueillante
Moins en vue que les saisons précédentes, Plock reste quand même un sacré morceau dans sa salle. Barcelone y a été secoué, Kiel y a été battu et Veszprem aurait sûrement subi le même sort sans un Aron Palmarsson des grands soirs. Les Hongrois sont finalement repartis de la Orlen Arena avec un nul heureux (28-28). Le capitaine Adam Wisniewski en rigolerait presque quand il nous dit que "toutes les grandes équipes ou presque ont perdu des points chez nous, il ne reste plus que Paris et ce sera parfait ! Ce match nous occupe l'esprit depuis lundi, nous sommes vraiment concentrés". A l'aller, Paris avait souffert pour s'imposer 33-30 avec un Nédim Rémili marchant sur l'eau. Souci, l'arrière droit champion du monde est resté à Paris ce weekend, et Luka Stepancic a montré ses limites dernièrement. Son 0/3 à Créteil a même forcé son entraineur à utiliser Xavier Barachet dans le money-time. Mais face à une opposition d'un tout autre niveau, Paris ne va pas pouvoir se contenter de produire "un match affreux" comme mercredi, pour reprendre les termes d'Henrik Möllgaard. Histoire de prendre les deux points et de mettre Barcelone, qui se déplacera à Kiel ce soir, sous pression jusqu'au bout.
Kevin Domas