LdC (M)
Le PSG continue à avancer, même laborieusement
Comme face à Saint-Raphaël jeudi en championnat, le Paris Saint-Germain a été loin de montrer son meilleur visage face aux Slovènes de Celje. Mais il l'a emporté, et c'est le principal (32-27).
A Paris, par les temps qui courent, il vaut mieux ne pas trop faire la fine bouche. Les trois dernières prestations des hommes de Noka Serdarusic ont été loin de ce qu'on peut attendre d'une équipe avec autant de stars sur le terrain, mais deux d'entre elles ont fini par une victoire. Si l'épopée européenne du PSG se concrétisait, à la fin mai, par une victoire à Cologne, personne ne se souviendrait combien il a fallu ferrailler pour dominer les Slovènes de Celje cet après-midi. Alors, certes, ceux-ci ne sont pas des perdreaux de l'année, et comptent déjà Kielce, le champion européen 2016, à leur tableau de chasse. "Le match s'est passé exactement comme je l'attendais. Celje est une équipe bourrée de talent, et si elle avait compté trois victoires sur ses trois premiers matchs, je n'aurais pas été surpris" éclairait Noka Serdarusic. Et Paris a bien failli tomber dans le panneau. D'abord en première période, quand les Slovènes se sont retrouvés quatre buts devant d'entrée de jeu (1-5, 5'). Puis après le repos, quand, après être passé en tête à la pause (18-14), Paris s'est de nouveau fait rattraper à l'entrée des dix dernières minutes (27-26, 51'). "C'est notre problème en ce moment, on n'arrive pas à mettre notre empreinte sur le match" témoignait Luka Karabatic, qui commence à tirer la langue physiquement, esseulé sur le poste de pivot.
Ziga Mlakar, l'infernale machine à scorer
Finalement, pour Paris, heureusement que les jeunes Slovènes ont baissé le pied physiquement dans les dix dernières minutes, sinon on ne sait pas bien quelle aurait été l'issue de ce match. Car Ziga Mlakar, l'infernal arrière droit slovène, semblait parti pour causer bien des tourments aux Parisiens. "Je l'appelle le tank. On sait très bien ce qu'il va faire, il a des oeillères, il fait trois pas et il tire. C'est un vrai buteur" notait son coéquipier Igor Anic. Avec dix buts, il a mis au supplice les gardiens de la capitale et ce n'est que quand lui et Daniel Dujshebaev ont baissé pavillon que Paris a pu s'envoler vers la victoire. Nikola Karabatic a pesé de tout son poids pour provoquer les exclusions adverses et Rodrigo Corrales a détourné les deux ballons qu'il fallait dans les cinq dernières minutes. Juste ce qu'il faut pour l'emporter, en somme. "On se contente de ça, on sait qu'il faut encore bosser pour être meilleur. Il y a de grosses échéances à venir, on doit encore progresser afin d'y être prêt" concluait Luka Karabatic. Paris n'est pas encore dans le bon rythme mais, heureusement, il gagne.
PSG HANDBALL - RK CELJE 32:27 (18:14)
Paris : Corrales (12 arrêts), Omeyer (4 arrêts dont 1 pén); Gensheimer (7/7 dont 2/2 pén), Mollgaard (0/1), Stepancic (1/2), Sagosen (7/11), Kounkoud (3/3), Damjanovic, Rémili (1/5), Abalo (3/3), L. Karabatic (1/3), Hansen (4/5 dont 1/1 pén), Narcisse, Nielsen, N. Karabatic (4/7), Nahi (1/1)
Celje : Lesjak (9 arrêts dont 0/2 pén), Panjtar (0 arrêt dont 0/1 pén); Vujovic (0/1), Jurecic (0/1), Malus (2/5), Razgor (0/1), Suholeznik, Marguc (4/6 dont 2/3 pén), Mitrovic (0/2), kodrin (2/2), Makuc, Anic (3/4 dont 1/1 pén), Dujshbaev (3/7), Mlakar (10/19), Beciri (3/3), Ocvirk
Kevin Domas