Mondial 2017
La Croatie sort l'Espagne !
Au terme d'un match très accroché, la Croatie décroche son billet pour les demi-finales (29-30,FM). Malgré leur retour, les Espagnols ont déjoué durant la majeure partie de la rencontre et c'était insuffisant pour l'emporter.
Toujours très ouverts ces Espagne-Croatie. Sur ces dernières années, l'avantage est donné aux Espagnols et c'est ce qu'on voit en début de rencontre. Ou du moins dans les deux premières minutes... Solides en défense, ils récupèrent les ballons pour les monter à vitesse grand V et c'est David Balaguer qui en profite (2-0, 2'). C'est un avantage qui cependant ne dure pas. La tendance s'inverse rapidement. Il fallait juste laisse le temps à Marko Mamic de se chauffer le bras. L'arrière gauche croate prend le relais de Domagoj Duvnjak qui lui bénéfice d'un traitement de faveur. Cela le sert et il termine le premier acte avec huit buts au compteur. Si l'Espagne peine en défense, elle a aussi du mal en attaque. Sans pouvoir exploiter la rapidité de ses ailiers sur montée de balle, la densité physique imposée par son adversaire met un frein à son jeu. Ils n'arrivent pas à passer et lorsqu'ils y parviennent, c'est Stevanovic qui s'impose. Rien ne vas donc pour les Hispanos qui ne trouvent pas les solutions pour revenir et courent derrière le score sans être totalement détachés (14-16, MT). Ce n'est pourtant pas faute d'essayer des choses pour Jordi Ribera. Il fait en effet tourner son effectif et fait des ajustements mais rien ne semble prendre comme il le veut.
L'Espagne résistante !
Le cauchemar se poursuit en deuxième période pour la Roja. Les coéquipiers de Duvjnak continuent de bien défendre, récupérer des ballons et servir ses ailiers en montée de balle (16-21, 34'). Tout comme en première mi-temps, Viran Morros passe à côté de son sujet en défense et la base arrière blanche et rouge se régale. Pourtant, côté hispanique, l'entrée d'Alex Dujshebaev fait du bien. La vivacité de l'arrière droit permet d'ouvrir des espaces dans la 0-6 croate. Le réveil de Corrales dans son but change la physionomie de la rencontre. Alors qu'ils ne parvenaient pas à récupérer les ballons pour remonter, les Espagnols refont leur retard pour égaliser (28-28, 54'). Si la Coratie garde l'avantage dans le money-time, il n'est pas moins stressant pour les coachs, les joueurs et les supporters. Surtout lorsque Valero Rivera redonne de l'espoir aux siens à 1'30 du terme (29-30, 28'30). Malgré un dernier ballon pour égaliser, la Croatie s'impose (30-29, FM).
De Montpellier, Maxime Cohen.