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Mondial 2017 (F) - 1/2

Quand les Bucureşteánca se rencontrent

, par Kucerka

En demi-finale du Mondial en Allemagne, les Françaises rencontrent la Suède ce soir (20h45). Une rencontre pas comme les autres pour Camaille Ayglon-Saurina et Gnonsiane Niombla qui retrouvent trois coéquipières de Bucarest dont Isabelle Gullden le métronome suédois. 

Toute l’année elles jouent, mangent ou rigolent ensemble, cette fois il va falloir les affronter pour une place en finale d’un mondial. Camille Ayglon-Saurina et Gnonsiane Niombla (qui jouent en club au CSM Bucarest) vont retrouver en demi-finale trois de leurs coéquipières en club et pas des moindres. Isabelle Gullden, Natahlie Hagman et Anna Laguerquist. Un duel qui amuse les Françaises du CSM, arrivées en Roumanie la saison dernière. « On est assez grandes pour mettre notre amitié de côté et se respecter dans la vie, malgré les petits coups qu’il pourra y avoir dans le match » sourit Niombla qui plus est, habite dans le même immeuble que la gauchère suédoise « Je suis contente de jouer ce match contre elles » continue-t-elle.

Gullden danger numéro 1

En face, la demi-centre, Isabelle Gullden, est clairement identifiée comme le danger principal de la formation suédoise. Mais les Bleues ont des idées pour maîtriser le problème. « Ces dernières années, notre défense ne leur a pas trop réussi. Même s'il ne faut pas se reposer sur des statistiques, nous savons qu'elles n'aiment pas notre façon de défendre » analyse Camille Ayglon-Saurina. Et c’est vrai, sur ses trois dernières confrontations avec la Suède, la France s’est imposée. La dernière fois était lors de l’Euro 2016 avec une victoire 21-19 lors du tour principal, écartant les Suédoises de leur compétition.

Pour autant, toutes deux savent clairement que Gullden pourrait être un vrai poison et qu’il faudra s’en méfier comme le lait sur le feu et l’ancienne de Fleury ne mâche pas ses mots. « On peut dire ce qu’on veut, je pense que c’est la meilleure joueuse du monde » avance-t-elle. « C’est le chef d’orchestre de cette équipe. Si elle perd sa petite baguette, l’équipe est perdue ». Capable de tout faire, la demi-centre suédoise impressionne depuis le début du mondial malgré une défaite face à la Pologne en ouverture (30-33) vite effacée par sa victoire sur la Norvège lors de la dernière journée de la phase de poules (31-28). La demi-centre du CSM avait alors marqué 9 buts. « Elle est vraiment très intelligente dans son jeu. Il faut arriver à l’éloigner dès qu’elle a le ballon et être en alerte sur tout parce qu’elle est cabale de faire des passes géniales » détaille Ayglon-Saurina «pour moi c'est la meilleure joueuse avec qui j'ai joué ».

Les Françaises savent donc ce qu’elles ont à faire pour lui arracher sa petite baguette des mains et pour ne pas rentrer en Roumanie, la défaite en tête. « Quand tu vois une joueuses à l'entraînement en face et que tu la revois lever les bras pendant le match en face de toi t’as un peu les boules. Donc je n’ai pas envie de rentrer à Bucarest en ayant perdu contre les trois suédoises! (rires) » conclut Camille Ayglon-Saurina. On l’a bien compris, les Françaises sont plus déterminées que jamais.

A Hambourg, Maxime Cohen

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